Cambriolage au musée du Louvre : "Une honte pour notre pays", s'indigne le sénateur PCF de Paris lan Brossat

Selon le parlementaire, les employés du musée avaient déjà averti la direction en juin sur le manque de personnels de sécurité.

franceinfo

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Publié le 19/10/2025 16:07

Temps de lecture : 2min

Le musée du Louvre, qui accueille près de 9 millions de visiteurs chaque année à Paris, a été la cible d'un incroyable cambriolage, dimanche 19 octobre. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

"C'est une honte pour notre pays d'en arriver à une situation pareille", réagit sur franceinfo le sénateur de Paris et porte-parole du Parti communiste Ian Brossat. Plusieurs objets de très grande valeur ont été dérobés dimanche 19 octobre dans la galerie d'Apollon du plus grand musée du monde. "Enfin quand même ! On parle du Louvre, on parle d'un établissement qui est mondialement connu", s'agace le parlementaire.

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Le sénateur de Paris affirme que les salariés du musée "avaient tiré la sonnette d'alarme". Les employés du Louvre avaient fait grève le 16 juin dernier, alertant sur le manque de personnel et la surfréquentation du musée.
Les syndicats CGT Culture et Sud Culture Solidaires ont dénoncé alors la perte de 200 emplois en équivalent temps plein, en 15 ans. "Je regrette qu'à l'époque, la ministre de la Culture n'ait pas tenu compte de cette alerte et qu'il n'y ait pas de décision qui ait été prise dans la foulée", dit Ian Brossat, qui estime qu'aujourd'hui, "nous payons les conséquences de cette ignorance".

Le porte-parole du Parti communiste demande à la ministre Rachida Dati "d'avoir un plan concret" pour éviter "que ce type de phénomène ne se reproduise", pointant les récents cambriolages qui ont eu lieu dans plusieurs musées en France. Selon Ian Brossat, il faut "travailler sur cette question de la sécurité" à l'échelle de Paris et de tous les établissements culturels du pays.

Ce dimanche, un peu plus tôt, dans l'émission Questions politiques, sur France Inter/franceinfo TV/Le Monde, le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a rappelé qu'un "plan de sécurité" a été récemment lancé par le ministère de la Culture et qu'il "n'épargnait pas" le musée du Louvre.