Procès de Cédric Jubillar : il "ment sur tout ce qu'il s'est passé le 15 décembre", est convaincu l'un des avocats de la famille
Philippe Pressecq espère "un coup de théâtre" et des aveux de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, une infirmière disparue quelques jours avant Noël 2020 et dont le corps n'a jamais été retrouvé.
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"Il n’est pas exclu qu’il sorte enfin de sa posture de dénégation farouche pour nous dire ce qu’il s’est passé le 15 décembre", a espéré mercredi 24 septembre sur franceinfo l'avocat d'une cousine de Delphine Jubillar, Philippe Pressecq. La famille attend des aveux de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, alors que s'ouvre le troisième jour du procès.
>> PODCAST : Affaire Jubillar : le procès d'une disparition
"On aimerait plus d'authenticité", a souligné l'avocat, dénonçant la façade "lisse" de Cédric Jubillar, qui ne correspond pas à sa "véritable personnalité". Au troisième jour du procès, Philippe Pressecq espère, "comme cela se produit souvent dans le cadre des procès d'assises", un "coup de théâtre". À ce stade, "une seule chose" est "certaine", selon l'avocat, c'est que Cédric Jubillar "ment sur tout ce qu'il s'est passé le 15 décembre".
Les enfants du couple, "l'une des clés" pour connaître la vérité
Mardi, l'administratrice des enfants du couple, mandatée par la justice pour défendre leurs intérêts a décrit Louis, 11 ans, comme étant "très en colère" contre son père, qu'il juge comme responsable de la disparition de sa mère lorsqu'il n'avait que 6 ans et sa sœur Elyah 18 mois. "On a senti qu'il était prêt à dire quelque chose. On a senti là qu'on a touché un point sensible et ça me paraît normal", a noté Philippe Pressecq, pour qui "c'était le premier moment fort de ce procès". Selon lui, les enfants du couple sont "l'une des clés" pour connaître la vérité.
"Je pense que la clé essentielle, aussi, c'est Delphine elle-même. Parce que là aussi, il y a une certitude qui est de dire que oui, il aimait Delphine, c'était la femme de sa vie et il n'a pas supporté qu'elle le quitte", a estimé l'avocat. Cédric Jubillar, peintre plaquiste de 38 ans, détenu depuis juin 2021, dément avoir tué celle qui était sa compagne depuis leurs 18 ans et qui lui avait annoncé sa volonté de divorcer.
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