Mort du petit Émile : les traces d'un "traumatisme facial violent" relevées sur son crâne

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Article rédigé par France 2 - N. Perez, N. Dahan, C. La Rocca, France 3 Provence-Alpes, C. Kayser, L. Thour, M. Le Rue
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La piste criminelle semble désormais privilégiée dans l'enquête sur la mort du petit Émile. À l'issue des gardes à vue des grands-parents de l'enfant, le procureur de la République a exposé, jeudi 27 mars, les conclusions des expertises réalisées sur le crâne du garçonnet.

Dans une première conférence de presse donnée après l'annonce des gardes à vue des grands-parents du petit Émile, à Marseille (Bouches-du-Rhône), le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a fait de nouvelles révélations sur l'enquête, jeudi 27 mars. Les expertises réalisées sur le crâne d'Émile confirment la thèse d'un acte criminel commis par un tiers. L'enfant aurait subi un choc. 

Le corps conservé dans un endroit "sec et aseptisé"

"Les conclusions de ces expertises réalisées sur une durée de plusieurs mois permettent désormais de caractériser la présence sur le crâne découvert de stigmates anatomiques, évocateurs d'un traumatisme facial violent", a résumé Jean-Luc Blachon dans la matinée. Qu'est-il arrivé à Émile le 8 juillet 2023 ? L'enfant avait échappé à la vigilance de ses grands-parents à 17 heures. Deux témoins ont affirmé l'avoir vu un peu plus bas, près du lavoir du hameau du Haut-Vernet. C'est la dernière fois que l'enfant sera vu vivant. Huit mois plus tard, une randonneuse retrouvera son crâne sur un petit sentier à 1,7 km de la propriété des grands-parents. Les vêtements d'Émile ont été abandonnés 150 mètres plus bas. Le corps de l'enfant aurait été conservé pendant des mois dans un endroit "sec et aseptisé".

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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