Enlèvement d'une fillette dans l'Orne : le père et deux autres suspects mis en examen

Une procédure d'alerte enlèvement avait été déclenchée mardi soir, avant d'être levée le lendemain matin, pour tenter de retrouver Khuslen, âgée de 3 ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le père de l'enfant et l'homme qui l'accompagnait, âgé de 41 ans, ont été placés en garde à vue dès leur interpellation, mercredi 8 octobre 2025 dans le Morbihan. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
Le père de l'enfant et l'homme qui l'accompagnait, âgé de 41 ans, ont été placés en garde à vue dès leur interpellation, mercredi 8 octobre 2025 dans le Morbihan. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

L'enquête avance après l'enlèvement de la petite Khuslen dans l'Orne. Le père de la fillette et deux autres suspects ont été mis en examen, vendredi 10 octobre, a annoncé le parquet de Caen après leur défèrement. Le parquet a requis le placement en détention provisoire du père. Une procédure d'alerte enlèvement avait été déclenchée mardi soir, avant d'être levée le lendemain matin, pour tenter de retrouver Khuslen, âgée de 3 ans. Son père, un homme de 36 ans d'origine mongole, s'était enfui avec elle et a été interpellé mercredi dans le Morbihan tandis que la fillette était retrouvée "en bonne santé", rappelle le parquet.

Le père de l'enfant et l'homme qui l'accompagnait, âgé de 41 ans, ont été placés en garde à vue dès leur interpellation, ajoute le procureur de Caen. Une femme de 47 ans, propriétaire du véhicule utilisé par les ravisseurs et "en possession de laquelle a été trouvée une forte somme d'argent liquide dont la provenance reste à établir", a également été placée en garde à vue.

Les investigations continuent

Ces trois personnes ont été déférées au parquet vendredi matin et une information judiciaire a été ouverte contre le père de Khuslen "du chef d'enlèvement et séquestration de mineure de quinze ans", et contre l'homme qui l'accompagnait "du chef de complicité" du même crime. La femme qui a fourni le véhicule est quant à elle visée par une procédure pour "non-dénonciation de crime et blanchiment".

"Les investigations se poursuivent désormais sous la direction du juge d'instruction afin de déterminer avec précision les circonstances de l'enlèvement et la participation exacte de chacun des protagonistes", conclut le procureur de la République de Caen, Joël Garrigue.

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