"C'est monté à une vitesse monstre, les pompiers n'ont pas eu le temps d'arriver" : l'impuissance des habitants de Marseille face aux flammes
La ville de Marseille est confrontée à un violent incendie, parti des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), mardi, en fin de matinée. Les habitants font ce tout ce qu'ils peuvent pour repousser les flammes.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Scène de panique à la Castellane. Un incendie s'est déclaré, mardi 8 juillet, en fin de matinée aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), à la périphérie nord de Marseille(Nouvelle fenêtre), et a atteint rapidement les portes de la deuxième ville de France. Si la situation est "maîtrisée", le feu n'est pas encore "fixé" selon le préfet. Les habitants du 16e arrondissement, le plus au nord, ainsi que ceux des Pennes-Mirabeau, sont appelés à rester confinés chez eux jusqu'à nouvel ordre.
Les équipes du 20 heures étaient à leurs côtés durant la journée cauchemardesque qu'ils ont subie, face aux flammes. "Il y a trop de vent, il y a des rafales à 120 km/h, les pompiers n'y arriveront pas", témoigne un homme. Les habitants ont déplacé leurs véhicules à la hâte, pour éviter l'explosion. Ils tentent de rassembler une armée de seaux et de simples branchages pour contenir les flammes.
"Le feu commence à se propager. Une fois qu'il sera là, c'est le quartier qui va prendre feu."
Un habitant du quartierà France 2
Quelque 7 000 personnes vivent ici et jamais encore un feu de forêt n'avait atteint le quartier. "C'est grave ce qui se passe. Ça s'est propagé en moins d'une heure", explique un jeune homme. L'incendie est parti de la commune voisine : des Pennes-Mirabeau, à la mi-journée. Ces habitants évacués en urgence ont eu très peur.
"C'est monté à une vitesse monstre. Les pompiers n'ont pas eu le temps d'intervenir."
Un passantà France 2
"On a un voisin, malheureusement, qui a perdu sa maison en face avec tous ses véhicules à l'intérieur. Donc, on a laissé tout ouvert pour que les pompiers aient accès à l'eau, à la piscine et puis, on a évacué ce qu'on pouvait évacuer", détaille un passant. Malgré les rotations de cinq Canadairs, le feu a dévalé sur le nord de Marseille. Poussé par un vent violent, il laisse derrière lui des quartiers méconnaissables. Pour freiner la propagation, un jeune pompier arrose ce qui n'a pas encore brûlé, espérant "éviter que ça brûle derrière".
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