Affaire du baiser forcé : Jenni Hermoso était "accablée", décrivent ses coéquipières au procès de Luis Rubiales
L'ancien président de la Fédération espagnole de football est jugé depuis lundi pour agression sexuelle et coercition.
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Jenni Hermoso était "accablée" après le baiser imposé par Luis Rubiales à l'issue de la finale du Mondial féminin en août 2023, ont décrit jeudi 6 février ses coéquipières, lors du procès de l'ex-patron de la Fédération espagnole de football. Intervenant par visioconférence, l'attaquante Alexia Putellas, double Ballon d'or en 2021 et 2022, a affirmé que sa capitaine était "en pleurs" juste après l'agression.
"Nous avons essayé de lui dire que nous étions championnes du monde, de minimiser la situation. Je ne sais pas si c'était bien ou mal, mais ce que nous voulions, c'est qu'elle profite de ce moment", a déclaré la joueuse. Cette dernière est à l'initiative du hashtag #SeAcabo ("C'est terminé"), lancé pour soutenir Jenni Hermoso et largement repris pour dénoncer les violences machistes.
Des "montagnes russes émotionnelles"
Lorsque l'affaire a éclaté, "certaines coéquipières de Hermoso ont commencé à plaisanter", a raconté de son côté Irene Paredes. "Je leur ai dit d'arrêter, (...) que c'était quelque chose de très grave", a poursuivi la défenseure centrale. "Même si nous étions à Ibiza [pour fêter la victoire], il y avait toujours cette insistance sur la vidéo (...) pour lui faire dire que c'était un baiser consenti", a ajouté Alexia Putellas. Pour Jenni Hermoso, "c'était des montagnes russes émotionnelles, parce qu'elle essayait de profiter du voyage, des coéquipières, de l'environnement, mais ensuite elle redevenait consciente de ce qu'il s'était passé et elle redevenait triste, abattue, ce n'était pas elle", a raconté Ana Belén Ecube, une amie de l'attaquante qui l'avait accompagnée à Ibiza.
L'ex-patron du foot espagnol est jugé depuis lundi pour agression sexuelle et coercition, après avoir fait pression sur Jenni Hermoso pour qu'elle minimise la portée de ce baiser non consenti imposé à la joueuse sur le podium lors de la remise des médailles. Le parquet a requis deux ans et demi de prison à son encontre. Trois autres membres de la Fédération sont également poursuivis pour avoir exercé des pressions sur Jenni Hermoso, y compris pendant le voyage de célébration de l'équipe après le titre.
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