Mort d'Amandine : la réclusion à perpétuité et une période de sûreté de vingt ans requises contre la mère de l'adolescente

Dans son réquisitoire, le procureur général a également réclamé une peine de 18 années de réclusion à l'encontre de l'ancien compagnon de Sandrine Pissarra, l'estimant coupable d'avoir "privé de soins ou d'alimentation" sa belle-fille.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La cour d'assises de l'Hérault, à Montpellier, le 30 avril 2023. (ERIC BERACASSAT / HANS LUCAS / AFP)
La cour d'assises de l'Hérault, à Montpellier, le 30 avril 2023. (ERIC BERACASSAT / HANS LUCAS / AFP)

Le parquet a requis, vendredi 24 janvier, la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt ans à l'encontre de Sandrine Pissarra. Cette mère de famille jugée devant les assises de l'Hérault pour actes de "torture" et de "barbarie" pour avoir affamé à mort Amandine, sa fille de 13 ans.

Dans son réquisitoire, le procureur général, Jean-Marie Beney, a également réclamé une peine de 18 années de réclusion à l'encontre de l'ancien compagnon de Sandrine Pissarra, Jean-Michel Cros. Il l'estime coupable d'avoir "privé de soins ou d'alimentation" sa belle-fille, qui ne pesait plus que 28 kg lors de son décès, le 6 août 2020.

Pendant plus d'une heure jeudi, dans un ultime face-à-face, avec la mère de famille, Eric Emmanuelidis, président de la cour d'assises, a essayé de comprendre le processus qui a mené à la mort d'Amandine, selon ses propos rapportés par France 3 Occitanie. Fait rare, il a fait sortir Sandrine Pissara du box. "Même si vous ne l'aimiez pas, comment peut-on taper, arracher les cheveux d'un enfant à 2 ans et demi, 5 ans, 7 ans ?", lui a-t-il demandé.

Devant l'insistance du président, Sandrine Pissara a concédé être vue de l'extérieur comme "une mère monstrueuse". Reconnaissant que quelques gifles et tirages de cheveux, elle nie les supplices et autres humiliations.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.