Le plan "couteaux" de la mairie de Paris dévoilé pour limiter les rixes entre jeunes dans la capitale
Hasard du calendrier, un adolescent de 14 ans a été mortellement poignardé vendredi par deux mineurs qui voulaient son téléphone portable. La mairie de Paris présente un plan de lutte contre cette violences en trois axes : prévention, formation et présence sur le terrain.
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La Ville de Paris a dévoilé son plan de prévention "couteaux", ont appris mardi 28 janvier franceinfo et France Inter auprès de la mairie de Paris. C'est un hasard du calendrier, après la mort samedi du jeune Elias, poignardé dans le 14e arrondissement, pour avoir résisté au vol de son portable.
Le plan fait partie de la plus large "Stratégie parisienne de prévention des rixes", initiée en mai 2021. La Ville relève une "violence de plus en plus importante, des rixes et notamment l’utilisation d’armes dangereuses". Ce nouveau volet s'articule autour de trois axes : la prévention, la formation et la présence sur le terrain, pour limiter les rixes et faire diminuer la violence entre jeunes.
Doubler le nombre de médiateurs
"L'idée est de dire que porter une arme blanche est dangereux et que c'est interdit d'avoir un couteau dans son cartable", souligne au micro de France Inter Nicolas Nordman, adjoint à la mairie de Paris chargé de la prévention, de la sécurité et de la police municipale. La Ville de Paris prévoit "des interventions en milieu scolaire, principalement dans les collèges", "une présence et des interventions dans la rue, avec par exemple des éducateurs spécialisés et nos médiateurs de la Ville qui vont aller à la rencontre des jeunes aux sorties des établissements scolaires pour discuter avec eux et leur faire passer ces messages", indique Nicolas Nordman. Un film sera aussi diffusé dans les classes des établissements parisiens et une campagne de communication (réseaux sociaux, flyers) sera initiée.
Policiers municipaux et médiateurs seront également formés "au contact des jeunes", la formation concernera aussi les éducateurs sportifs et responsables associatifs. Enfin, le troisième point permettra d'assurer une présence accrue sur le terrain, autour des établissements scolaires, des centres sportifs et des autres équipements accueillant les jeunes : la mairie de Paris souhaite doubler le nombre de médiateurs, pour atteindre une centaine.
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