Paris : un comité demande "justice" pour Liu Shaoyao, ressortissant chinois tué par la police en 2017
Cet homme de 56 ans a été tué chez lui par un policier le 26 mars 2017. L'information judiciaire a abouti à une ordonnance de non-lieu le 15 juillet 2019.
"En refusant de nous accorder la justice, on nous empêche de faire notre deuil". Un comité de soutien à la famille de Liu Shaoyao, ressortissant chinois tué en mars 2017 à Paris par la police, s'est rassemblé place de la République à Paris, dimanche 25 août. Il réclame "justice" et explique que les circonstances de la mort de cet homme, "d'une extrême brutalité", laissent sa compagne et ses enfants dans 'l'incompréhension la plus totale". Ils contestent l'ordonnance de non-lieu rendue le 15 juillet dernier.
Le policier a plaidé la légitime défense
Le 26 mars 2017, trois policiers de la BAC sont intervenus au domicile de Liu Shaoyao après avoir été appelé par un voisin qui entendait des cris. L'un des policiers a mortellement tiré sur le ressortissant chinois lors de l'intervention. Il a expliqué avoir agi en légitime défense, sous la menace d'une paire de ciseaux. Une version contestée par la famille de la victime, qui évoque une "bavure".
— Linh-Lan Dao (@ceruleeann) August 25, 2019
"2 ans et demi ont passé. Ca m'a permis de prendre du recul, et de me battre pour avoir un vrai procès équitable": Isabelle et Da Zhao, enfants de #JusticePourLiuShaoyao, témoignent. La famille a fait appel pour contester le non-lieu, ordonné le 11 juillet. #ViolencesPolicieres pic.twitter.com/hApCL1iStg
— Linh-Lan Dao (@ceruleeann) August 25, 2019
L'information judiciaire, ouverte le 5 avril 2017, a abouti à une ordonnance de non-lieu le 15 juillet 2019. Selon le comité de soutien, "aucun des policiers n'a été mis en examen". Lors de la reconstitution de la scène de l'intervention le 6 février 2018, la version des policiers présentaient "de sérieuses incohérences et contradictions". Le communiqué précise que la famille a demandé qu'une enquête soit effectuée pour savoir "si les trois policiers ont bien respecté la procédure d'intervention", demande restée sans réponse. Après deux années d'instruction, la famille dit vivre ce non-lieu comme "un retour au point de départ".
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