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Nord : une femme violentée à son domicile, trois personnes mises en examen

Le parquet de Cambrai a ouvert une information judiciaire après l'agression d'une femme à son domicile, le mercredi 19 juillet. Trois personnes ont été mises en examen, selon France Bleu Nord. La procureure de Cambrai affirme que le commando "avait des instructions et des notes pour commettre leurs méfaits".

franceinfo - avec France Bleu Nord

Radio France

Publié le 24/07/2023 14:49

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Une voiture de la police nationale. Photo d'illustration. (LAURE BOYER / HANS LUCAS / AFP)

Trois personnes ont été mises en examen le week-end du 22 et 23 juillet après l'agression à son domicile d'une femme, le mercredi 19 juillet à Cambrai (Nord), a appris France Bleu Nord auprès du parquet de Cambrai. La garde à vue de l'ex-mari, soupçonné d'avoir envoyé ce commando pour faire du chantage à la victime, a été levée, celui-ci ayant été mis hors de cause.

La justice recherche d'autres co-auteurs de l'agression

Les trois personnes mises en examen, dont un mineur, le sont notamment pour "extorsion aggravée", "violences volontaires en réunion", "menaces de mort" et "chantage", ainsi que pour "refus d'obtempérer", alors qu'ils avaient délibérément foncé sur des policiers pendant leur fuite. Ils ont tous les trois été placés en détention provisoire.

"Une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes des faits et interpeller d'autres co-auteur", précise le 24 juillet à France Bleu Nord la procureure de Cambrai. "Les personnes interpellées disposaient d'instructions et de notes pour commettre leurs méfaits. Les investigations ont permis de mettre l'ex-mari de la victime hors de cause et d'établir qu'il était lui-même victime de chantage et de menaces de mort", ajoute Ingrid Gorgen.

Mercredi 19 juillet, vers 19h05, trois personnes masquées s'étaient présentées au domicile d'une femme pour la violenter et la menacer avec une arme de poing. Selon une source policière à franceinfo, elles voulaient lui faire signer un document dans lequel elle renonçait à déposer plainte contre son ex-mari pour violences conjugales. Elles avaient ensuite pris la fuite dans une voiture conduite par une quatrième personne.