Tuerie à la préfecture de police : un rassemblement en soutien à Mickaël Harpon va être interdit, annonce Christophe Castaner
Pour l'organisateur de cette manifestation, Hadama Traoré, les autorités insistent sur la radicalisation de l'informaticien de la préfecture pour discriminer les musulmans.
"Vous avez le devoir de venir, pour être solidaire de toutes les personnes de confession musulmane." Hadama Traoré, autoproclamé "candidat des banlieues", a appelé sur Facebook à un rassemblement jeudi 9 octobre après-midi devant la mairie de Gonesse (Val-d'Oise) pour dénoncer la "désinformation médiatique et politique" autour de Mickaël Harpon, l'auteur de l'attaque à la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts. Un appel qui a fait polémique, et qui devrait être interdit sous peu, affirme Christophe Castaner. Au Parisien, Hadama Traoré affirme qu'il maintient sa mobilisation "coûte que coûte, ce jeudi, de 13h à 15h."
"Mickaël Harpon n'est pas un terroriste animé par des revendications religieuses", répète Hadama Traoré dans différentes vidéos publiées sur la page Facebook de l'évènement. Il assure avoir rencontré la sœur et "une collègue" du tueur, qui lui auraient affirmé que celui-ci était "brimé dans son travail". Selon lui, l'assaillant a été "discriminé parce qu'il était sourd", ce qui expliquerait "pourquoi il a craqué". Pour Hadama Traoré, les autorités insistent sur la radicalisation de l'informaticien de la préfecture pour discriminer les musulmans.
Vers des poursuites envers l'organisateur
Une demande de rassemblement a effectivement été déposée auprès de la préfecture du Val-d'Oise, confirme la préfecture à franceinfo. "Une infamie et une insulte à la mémoire de nos policiers", a réagi sur Twitter le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui indique s'être entretenu avec le préfet du département et assure que la manifestation va être interdite, tout en annonçant des poursuites contre Hadama Traoré.
J’ai demandé à ce que les propos odieux tenus par son organisateur soient dénoncés au procureur de la République, sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale.
— Christophe Castaner (@CCastaner) October 9, 2019
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