Procès pour favoritisme : l'ancien ministre du Travail Olivier Dussopt relaxé
Olivier Dussopt était jugé pour favoritisme dans un marché public en 2009 alors qu'il était maire d'Annonay, en Ardèche.
Olivier Dussopt, ancien ministre du Travail, est relaxé pour les faits de favoritisme pour lesquels il était jugé par le tribunal correctionnel de Paris, a constaté lors de l'audience un journaliste de franceinfo, mercredi 17 janvier.
Ce jugement intervient au terme du procès qui s'est déroulé au mois de décembre. Alors ministre du Travail, Olivier Dussopt était jugé pour favoritisme dans un marché public en 2009 alors qu'il était maire d'Annonay en Ardèche. Le jugement a été rendu en l'absence d'Olivier Dussopt, "alité, il ne pouvait pas venir", a déclaré la présidente en préambule du jugement mercredi.
Dans la foulée, Olivier Dussopt a réagi par la voix de son avocat : "La justice lui a rendu son honneur, il est très heureux", a déclaré Georges Holleaux. Le parquet national financier (PNF) avait requis dix mois d'emprisonnement avec sursis et 15 000 euros d'amende.
Contacté par France Bleu Drôme Ardèche, Olivier Dussopt dit apprendre avec "satisfaction la relaxe prononcée par le tribunal de Paris aujourd'hui pour les quelques faits qui n'avaient pas déjà classés par le parquet national financier". L'ancien ministre affirme qu'"après trois ans et demi de procédure, je suis heureux que mon innocence soit reconnue et justice m'ait été rendue".
Une enquête contre l'ex-ministre justifiée selon Transparency international France
De son côté, l'association Transparency international France, qui n'était pas partie civile au procès, réagit : "L’enquête et les débats ont permis cependant de mettre en évidence les risques liés à des contacts trop directs et trop informels entre le pouvoir adjudicateur et les entreprises." L'association ajoute qu'"en acceptant des rendez-vous hors la présence de son administration, en acceptant plus tard des cadeaux de la part d’une entreprise avec laquelle sa commune était liée contractuellement, l’ancien maire d’Annonay s’est placé dans une zone à risque qui justifiait pleinement les investigations de la justice".
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