Quatre personnes blessées à coups de hache dans le RER E en gare d'Ozoir-la-Ferrière, un mineur interpellé
Une victime a eu le crâne ouvert et une autre a été gravement blessée à la main. Un suspect, âgé de 16 ans, a été interpellé.
[RECTIFICATIF. Citant une source policière, lundi matin, nous rapportions qu'une victime avait eu la main sectionnée. "Il n'y a pas eu de main coupée", a démenti le parquet de Melun dans la journée. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs.]
Quatre personnes ont été blessées, dont deux grièvement, à coups de hache, lundi 4 novembre, dans une rame du RER E à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), ont appris France Télévisions et franceinfo. Une victime a eu le crâne ouvert et une autre a été gravement touchée à la main. Les autres ont été blessées plus légèrement à la tête, au dos et à la main.
Selon les premiers éléments de l'enquête, une bagarre a éclaté entre plusieurs passagers vers 8 heures. Des images de vidéosurveillance montrent une dizaine de personnes, armées notamment d'une hache et d'un sabre japonais, attendre une rame et monter dans un wagon. Selon des témoins, ils ont demandé aux passagers d'en sortir avant d'attaquer un groupe de jeunes, puis de prendre la suite. Les personnes impliquées ont entre 16 et 17 ans, selon une source policière.
Un adolescent de 16 ans, déjà connu des services de police, a été interpellé à son domicile en fin de matinée, a appris franceinfo de source policière. Les policiers y ont trouvé une hache.
Enquête ouverte pour tentative d'assassinat
Les quatre blessés ont été hospitalisés dans les hôpitaux du secteur. Si une source policière évoquait à France Télévisions une victime à la main tranchée, le parquet de Melun a démenti cette information. Une source proche du dossier explique à franceinfo que ce jeune a eu le doigt sectionné. "Aucun pronostic vital [n'est] engagé", a ajouté le parquet.
Celui-ci a ouvert une enquête pour tentative d'assassinat. D'après la préfecture de Seine-et-Marne, "les faits sont vraisemblablement liés à une rixe entre bandes et non au trafic de stupéfiants".
Le nombre de patrouilles de police sur la ligne du RER E a été renforcé, a aussi précisé la préfecture. "Ni le trafic du RER E, ni celui de la gare" n'ont été affectés, a souligné la SNCF.
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