: Vidéo Moussa Coulibaly, la dérive d'un délinquant devenu terroriste
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Après son attaque contre trois militaires à Nice, mardi 3 février, Moussa Coulibaly est interrogé par les autorités. France 2 brosse son portrait.
L'agression de trois militaires en faction devant un centre communautaire de Nice, mardi 3 février, a été menée par Moussa Coulibaly. C'est la conclusion de la dérive d'un homme de 30 ans, passé de la délinquance à la radicalisation.
Moussa Coulibaly vient du quartier du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Il vivait chez ses parents, dont le domicile a été perquisitionné hier. Parmi ses proches, mercredi 4 février, l'incompréhension règne. Une amie décrit un garçon "timide, discret, très poli, très gentil". Pourtant, Moussa Coulibaly est un délinquant, condamné six fois entre 2003 et 2012 pour vols, violences, outrages et usage de drogue. Il n'a écopé que d'amendes ou de prison avec sursis.
Surveillé par la police
Mi-décembre 2014, les renseignements le repèrent pour la première fois comme islamiste. Les clients d'une salle de sport qu'il fréquentait ont signalé son comportement agressif. "Il s'en est pris à un autre gars de la salle. Il l'a traité de chien parce qu'il était en train de se changer. [...] Il était un peu fermé sur lui-même, il ne parlait à personne...", confie Yves, un client, à France 2 .
Le 28 janvier, à Ajaccio, le vendeur d'une agence de voyages contacte la police : Moussa Coulibaly a cherché à acheter un aller simple pour la Turquie, pourtant plus cher qu'un aller-retour. Le lendemain, il est refoulé à Istanbul et renvoyé à Rome, puis à Nice. Là, il est entendu par la police, qui le relâche faute d'éléments à charge, mais le place sous surveillance.
Hier, après avoir payé une amende dans le tramway, il a tenté de tuer trois militaires à l'arme blanche.
À regarder
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Le préfet de Paris Laurent Nuñez succède à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
-
Plan de paix pour Gaza : quatre nouveaux corps d'otages ont été remis à Israël
-
SFR bientôt racheté par ses concurrents ?
-
Musée Chirac : braqué puis cambriolé en 48 heures
-
Otages israéliens : révélations sur leur détention
-
Réforme des retraites : suspendue pour 3,5 millions de Français
-
Gouvernement de Sébastien Lecornu : censure ou pas censure ?
-
Coup d'envoi de la vaccination contre la grippe
-
Skai Isyourgod, le phénomène du rap chinois
-
Délit de fuite : la vie brisée de Marion
-
Disparition des coraux : une menace pour l'humanité
-
Bac de maths en 1ère, une bonne nouvelle ?
-
Une minute de silence en hommage à ces profs tués
-
IA : des paysages touristiques trop beaux pour être vrais ?
-
Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle
-
Pourquoi ton lycée pro est en grève aujourd’hui
-
La joie des Palestiniens libérés des prisons israéliennes
-
Le prix Nobel d'économie est pour la suspension de la réforme des retraites
-
François-Xavier Bellamy défend la posture de Bruno Retailleau qui chute dans les sondages
-
Lecornu II : des nominations surprises
-
Enquête après la mort de Sara, 9 ans
-
Madagascar : le président contesté écarte toute démission
-
Le gouvernement Lecornu II face à la réforme des retraites.
-
"Mange mon cul noir", Yseult (encore) en clash
-
"Ce n'était plus ma femme" : l'ultime interrogatoire de Cédric Jubillar avant le verdict
-
"Il faut suspendre la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter