Attentats de Paris : le mystérieux "témoignage" qui a mis les enquêteurs sur la piste de Saint-Denis
Ces informations, qui ont conduit les forces de l'ordre en Seine-Saint-Denis, recueillies lundi, ont fait "l'objet de nombreuses vérifications bancaires et téléphoniques", a précisé, mercredi soir, le procureur de Paris, François Molins.
On sait désormais comment les enquêteurs sont parvenus à découvrir à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) un groupe de terroristes présumés, et à mener une action à leur encontre, mercredi 18 novembre. C'est "un témoignage recueilli lundi 16 novembre en fin de journée", a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins, évoquant "la présence en France d'Abdelhamid Abaaoud", le cerveau présumé des attentats du 13 novembre à Paris.
"[Ces informations] ont été prises avec sérieux et précaution, et ont fait l'objet de nombreuses vérifications bancaires et téléphoniques", a précisé François Molins au sujet de ce témoignage déterminant.
"La police a remonté la trace à Saint-Denis des terroristes en suivant la cousine du commanditaire présumé des attentats, écrivait un plus tôt Le Point sur son site internet, citant une source policière. C'est elle la femme qui s'est fait sauter avec une ceinture d'explosifs." Une information que le procureur de la République n'a pas précisée, mercredi soir, expliquant que les corps retrouvés après l'assaut ainsi que plusieurs personnes placées en garde à vue n'étaient pas encore identifiées.
Un coup de main des services secrets marocains
En revanche, les services secrets français semblent avoir bénéficié d'un coup de main de leurs homologues marocains, selon l'agence de presse Reuters : "On a échangé des informations, il y a eu un apport du Maroc par rapport à ce qui s'est passé ce matin, on a contribué", a assuré une source marocaine. Mardi, quatre représentants du renseignement marocain étaient présents à une réunion avec les chefs de service de la police judiciaire française.
Avant Saint-Denis, les policiers avaient notamment localisé une éventuelle cache à Alfortville (Val-de-Marne), grâce aux informations de géolocalisation contenues dans un téléphone portable jeté aux abords du Bataclan. Les données indiquaient que le propriétaire de l'appareil était passé dans cette ville. "Après exploitation téléphonique", les enquêteurs avaient investi "deux chambres d'une résidence hôtelière".
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