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Un objet qui pourrait être une ceinture d'explosifs retrouvé à Montrouge

Le téléphone de Salah Abdeslam avait été localisé à proximité de cette commune des Hauts-de-Seine le soir des attentats de Paris.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/11/2015 20:13 Mis à jour le 23/11/2015 21:01

Temps de lecture : 1min

Les forces de l'ordre bloquent le secteur de Montrouge (Hauts-de-Seine) où un objet qui pourraît être une ceinture d'explosifs a été découvert, lundi 23 novembre. (ERIC GAILLARD / REUTERS)

Un objet "qui s'apparente à une ceinture d'explosifs" a été retrouvé, lundi 23 novembre, à Montrouge (Hauts-de-Seine), dans la proche banlieue de Paris, a expliqué une source policière à l'AFP. Selon les information de France 2, il s'agit bien d'une ceinture explosive. Cette découverte intervient dix jours après les attentats qui ont fait 130 morts.

Des analyses sont en cours pour confirmer qu'il s'agit bien d'explosifs, explique une source proche de l'enquête à l'AFP. Le secteur était bouclé par les forces de l'ordre, lundi soir, explique le journaliste de France 2 sur place.

La ceinture découverte dans une poubelle

"Ça a été trouvé dans une petite rue tranquille de Montrouge", explique à France 2 le maire de la commune, Jean-Loup Metton. "Ce n'était pas dans une poubelle, c'était dans un tas d'encombrants avec d'autres déchets, adossés à un mur. C'est une petite rue discrète, c'est sans doute pour cela qu'elle a été choisie."

Selon une autre source policière citée par l'AFP, elle semble avoir la "même configuration" que celle des terroriste tués le 13 novembre. Selon une journaliste de France 3 Ile-de-France, elle était dépouvue d'un dispositif de mise à feu.

#Terrorisme la ceinture d'explosifs #92 a été retrouvée sur la voie publique .. Il n'y aurait pas de détonateur ( #Police)
— LaurenceB (@laurencebarbry) November 23, 2015

Selon une source proche de l'enquête, le téléphone portable de Salah Abdeslam avait été localisé à Châtillon, commune voisine de Montrouge, le 13 novembre, soir des attentats. Suspecté d'avoir participé aux attaques, il est toujours en fuite.