Agression d'un collégien à Bobigny : trois surveillants de son établissement suspendus par le rectorat

Ni l'identité des agresseurs, ni le motif de l'agression ne sont connus.

Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un véhicule de la police nationale. Image d'illustration. (JEAN-FRANCOIS FREY / MAXPPP)
Un véhicule de la police nationale. Image d'illustration. (JEAN-FRANCOIS FREY / MAXPPP)

Trois surveillants du collège Angela-Davis de Bobigny (Seine-Saint-Denis) ont été suspendus et encourent des suites disciplinaires, a annoncé le rectorat de l'académie de Créteil, jeudi 6 février, à "ici Paris Île-de-France", deux jours après qu'un collégien de 15 ans a été roué de coups devant son établissement scolaire.

La rectrice, Julie Benetti, a aussi diligenté une "enquête administrative sur des faits s’étant déroulés dans l’établissement en amont de l’agression", indique le rectorat.

Une cellule d'écoute ouverte par le rectorat

Deux personnes sont toujours en garde à vue, jeudi après-midi. Ils sont âgés de 17 et 22 ans et ne sont pas connus de la justice, avait indiqué le parquet de Bobigny mercredi, contacté par franceinfo. Ni l'identité des agresseurs, ni le motif de l'agression ne sont connus. Contacté à ce propos, le parquet de Bobigny n'a, pour l'heure, pas répondu aux sollicitations d'"ici Paris Île-de-France" et de l'agence Radio France.

Mardi vers 17h, "alors qu’il avait quitté son établissement à la sortie des cours, un élève scolarisé au collège Angela Davis à Bobigny a été agressé sur la voie publique par des individus au visage dissimulé", relate le rectorat de l'académie de Créteil. "Une surveillante de l’établissement a mis les agresseurs en fuite et appelé les secours"."Cinq personnes s'en sont prises à lui, elles portaient toutes des cagoules", a indiqué une source proche du dossier à franceinfo mercredi.

L'élève a été hospitalisé après avoir reçu des coups sur le corps et à la tête, mais "il a pu rentrer chez lui mercredi soir", précise le rectorat, qui "apporte son soutien à cet élève et à sa famille" et qui annonce aussi l'ouverture d'une cellule d’écoute.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.