Tueries : l'auteur présumé a été identifié mardi après de multiples recoupements
Au lendemain de la tuerie du collège-lycée Ozar Hatorah, les centaines d’enquêteurs mobilisés ont sorti un nom de leurs multiples recoupements. Un suspect numéro un, trahi par le contact établi par ses proches avec sa première victime, le militaire de Toulouse. Le "coupable présumé", selon les mots de Claude Guéant, s'appelle Mohammed Merah, c'est un jeune Français d'origine algérienne de 24 ans.
Les enquêteurs sont partis, dès la
semaine dernière, de la petite annonce passée par le sergent-chef du 1er
régiment du train parachutiste, la première victime du "tueur au scooter" le 11 mars.
Il avait passé une annonce pour vendre sa moto.
Sur les quelque 500 connexions à cette annonce, un nom en particulier éveille lundi après-midi l'attention des enquêteurs : celui de la mère d'un suspect connu de longue date par les services secrets pour ses liens présumés avec la mouvance islamiste radicale.
Il s'agit de Mohammed Merah, 24 ans. "Sous intérêt" de la DCRI après ses séjours en 2003-2004 au Moyen-Orient dans les camps d'Al-Qaïda, précise sur France Info le patron du renseignement, Eric Dénécé. "C'est ce qui aura permis de le localiser rapidement", poursuit-il.
Aussitôt, plusieurs membres de sa famille sont placés sous écoute téléphonique.
Puis d’autres éléments, sur le scooter Yamaha T max 530 repéré sur les lieux des tueries, viennent s’ajouter. Notamment le fait qu’un
individu avait interrogé un concessionnaire Yamaha pour savoir comment
désactiver le "tracker" embarqué, qui permet de localiser l’engin en
cas de vol. Le patron de la concession Yam 31 a alors donné aux enquêteurs le nom de cet individu, un élément décisif.
Grâce à ces différents éléments et aux écoutes, Mohammed Merah est repéré mardi, rue du Sergent Vigné à Toulouse. Aperçu à sa fenêtre par une équipe
de surveillance et de repérage.
C'est à ce moment que la décision est prise de tenter de l'interpeller.
L'opération sera lancée dans la nuit de mardi à mercredi, à 3h du matin..
Entre temps, les autorités, procureur compris, s’attachaient à
expliquer que le suspect n’avait pas été identifier, afin de ne pas l’alerter.
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