Vacances d'été : le danger des plongeons sauvages, un risque minimisé par les jeunes en quête de sensations fortes

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Article rédigé par France 2 - C. Verove, H. France, C. Becq. A. Rozga, A. Grellier, @RevelateursFTV, L. Beneyton - Édité par l'agence 6médias
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Pour se rafraîchir cet été, nombreux sont ceux qui sont tentés de faire le grand plongeon depuis un rocher ou une falaise. Mais il faut redoubler de prudence, car les accidents se multiplient. Si certaines communes interdisent cette pratique, l'arrêté est souvent peu respecté.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

En plein cœur de l'été, difficile de résister. À Nice (Alpes-Maritimes), ils sont des dizaines chaque jour à plonger dans la Méditerranée depuis les rochers. "Le jeune homme saute entre 10 à 5 mètres, un peu plus loin, 10, 15 et 20 mètres", explique un habitant, autrefois adepte des plongeons.

C'est presque une tradition, et pourtant, la pratique est interdite, car elle peut être dangereuse. La semaine dernière, dans les criques de Saint-Raphaël (Var), un jeune homme de 21 ans est mort après s'être violemment cogné. L'arrêté d'interdiction est pourtant placardé jusque dans la roche. Mais sur le littoral, les jeunes plongeurs continuent, en affirmant être prudents. "Ici, il y a deux rochers. On nous en a avertis avant. Donc, on essaie de sauter loin de ces deux rochers, on s'amuse, mais avec précautions quand même", assure l'un d'eux, tandis que l'autre précise éviter de sauter "avec la tête en avant".

Une vitesse souvent fatale

Certains amateurs tentent des plongeons plus acrobatiques ou à 15 mètres de hauteur. Ils entrent dans l'eau à plus de 50 km/h. C'est après un plongeon similaire qu'un adolescent de 16 ans s'est tué le mois dernier dans des gorges en Ardèche. Alors, désormais, même à moindre hauteur, c'est tolérance zéro. Un rappel à l'ordre incessant auprès des vacanciers. "À cette hauteur-là, au niveau de 3 mètres, c'est assez souvent", explique une policière municipale chargée de la surveillance des gorges. "À partir de 15 mètres, c'est un peu plus rare et, vu la hauteur, c'est tout de suite dramatique", ajoute-t-elle en pointant une falaise.

L'amende de 35 euros ne suffit pas à dissuader les plongeurs. Cette fois, le maire en appelle à la responsabilité des autres baigneurs :"Évitons à tous ceux qui sont ici assis sur le sable d'encourager et de pousser ces jeunes à faire toujours plus, à aller toujours plus loin", tient à rappeler Daniel Archambault, maire (sans étiquette) de Saint-Martin-d'Ardèche (Ardèche). Des précautions pour éviter que le grand frisson ne se termine en drame.

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