Paris : danser ou déjeuner dans un bus, une nouvelle tendance qui monte
Grâce à d’anciens bus réaménagés en boîte de nuit ou en restaurant, les Parisiens peuvent s’offrir une petite virée insolite à travers les rues et les monuments de la capitale.
C’est l’un des lieux branchés de la capitale. Une boîte de nuit prisée de la jeunesse parisienne, pour danser et chanter à s’en casser la voix. Une discothèque qui est en fait un bus. Un disco-bus, qui déambule dans les rues en passant devant les monuments, pendant que ses passagers se déhanchent sur les sons d’un DJ. Dans les virages, mieux vaut se tenir. Le nombre de clients de ces boîtes de nuit sur roues a doublé depuis le Covid. Il faut privatiser le bus pour avoir le droit de danser. Avant d’accueillir les fêtards, les bus de l'entreprise transportaient des passagers sur des réseaux classiques. Il a fallu les vider et les transformer. Une mère de famille a décidé de louer l'un de ces bus pour les 14 ans de sa fille, accompagnée d'une trentaine d’amis. Le prix ? 1 200 euros pour trois heures avec DJ, gâteau et boissons non alcoolisées.
Des réservations en hausse
Il est donc possible de danser dans un bus comme dans une boîte de nuit, mais aussi d’y déjeuner comme dans un restaurant. À partir de 70 euros, on peut s’offrir un menu où défilent quatre plats, en même temps que les édifices parisiens pendant deux heures. Pour éviter toute casse de vaisselle dans les virages, le constructeur a pensé à tout. Pour les deux serveuses, en revanche, dextérité et équilibre sont obligatoires. Pendant qu’à l’étage les trente clients se délectent des vues et des plats en trinquant, en bas, le chef s’affaire dans sa petite cuisine, où le moindre espace est optimisé. "C’est 1m80 maximum pour les chefs, sinon ça touche", plaisante-t-il. Deux compagnies se partagent pour l'instant le marché du bus-restaurant à Paris, avec des réservations en hausse chaque année depuis le Covid.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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