Le Quai d'Orsay a averti qu'il ne tolèrerait aucune action violente contre les opposants au régime résidant en France.
Ce rappel à l"ordre fait suite à plusieurs agressions ou intimidations d"opposants syriens résidant en France ces dernières semaines. Une enquête a été ouverte sur une agression survenue le 26 août au cours d"une manifestation contre Bachar al-Assad à Paris.
Ce rappel à l"ordre fait suite à plusieurs agressions ou intimidations d"opposants syriens résidant en France ces dernières semaines. Une enquête a été ouverte sur une agression survenue le 26 août au cours d"une manifestation contre Bachar al-Assad à Paris.
"Nous n'accepterions pas qu'un Etat étranger organise des actions violentes ou des actes d'intimidation sur notre territoire pas plus que nous n'acceptons de tels agissements à l'encontre de nos compatriotes en Syrie ", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. La France a fait savoir cette position "de la façon la plus ferme à l'ambassadrice de la Syrie à Paris", Lamia Shakkour, qui "a été convoquée à plusieurs reprises au Quai d'Orsay", a précisé le porte-parole.
Le porte-parole a rappelé que "le droit de manifester pacifiquement librement et en toute sécurité est pleinement garanti par la Constitution française". "C'est d'autant plus une évidence que la France soutient les aspirations à la liberté du peuple syrien", a-t-il souligné.
Selon le quotidien Le Monde, plusieurs opposants syriens, qui se réunissent régulièrement dans le centre de Paris, ont été victimes ces dernières semaines de différents actes d'intimidation, de l'agression physique aux menaces écrites en passant par la prise de photos et de films lors de manifestations.
Amnesty International, organisation internationale de défense des droits de l'Homme, a affirmé mardi dans un communiqué que les protestataires syriens en Europe et en Amérique étaient "systématiquement surveillés et harcelés" par des employés des ambassades syriennes agissant sous ordre du régime de Bachar al-Assad. Ce régime est confronté depuis la mi-mars à une révolte populaire qu'il a choisi de réprimer dans le sang.
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