Charente-Maritime : l'île d'Oléron à la recherche d'un saunier pour la récolte de sel

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Article rédigé par France 2 - J. Coulais, A. Morel, L. Rouvray. Édité par l'agence 6Medias
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L'île d'Oléron (Charente-Maritime) lance un appel à candidatures pour devenir saunier. Il n'y a ni limite d'âge, ni diplôme demandé.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

En vacances à Oléron, au milieu des bateaux et des cabanons colorés, c'est un souvenir incontournable : un sachet de sel artisanal. Aux baies, fleuri ou épicé, dans une boutique, on en trouve pour tous les goûts. "Plein d'idées, de mélanges et tout, c'est magnifique", s'est réjoui un touriste.

Pour développer le produit phare du terroir local, l'île cherche un nouveau saunier, un récoltant de sel. Vous sentez-vous prêt ? Annabelle Poinot est saunière depuis seulement quelques mois. C'est elle et son frère que l'île a recrutés l'an dernier suite à un appel à candidatures. Ils ont réhabilité un vieux marais qui n'avait pas produit de sel depuis 70 ans. "Il a fallu tout reprendre, vraiment tout débroussailler parce que ça devenait un peu la jungle ici. Et maintenant, on est fiers de ce qu'on a fait. Le marais ressemble à un marais salant", a expliqué Julien Poinot.

Plus de 40 000 euros pour l'aider à se lancer

Si le frère et la sœur sont tombés amoureux de l'or blanc, ils reconnaissent la difficulté du métier. "On est des agriculteurs de la mer, donc pour nous, c'est pareil. On est à tout le temps sur notre exploitation le temps de la saison. Ça ne dure pas longtemps. La fleur de sel, quand elle est là, il faut la cueillir. Et le gros sel, quand il faut le récolter, il faut être là", a ajouté Annabelle.

Cette année, la communauté de communes recrute son nouveau saunier qu'elle installera sur un autre marais à l'abandon. Qu'il soit déjà formé ou complètement novice, peu importe, elle financera tous les travaux : plus de 40 000 euros pour l'aider à se lancer. "On va lui proposer de travailler de 1 à 3 ans pour tester l'activité, ce qui permet de ne pas mettre trop d'argent en jeu et de prendre trop de risques économiques pour lui", a raconté un exploitant. Les intéressés ont jusqu'au 30 septembre pour postuler et peut-être, ramasser leur première récolte dès l'été prochain.

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