Manuel Valls se rendra en Nouvelle-Calédonie mardi pour tenter de sauver l'accord de Bougival

Après y avoir apposé son nom, le principal mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie a finalement décidé de s'écarter de cet accord.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, le 11 juillet 2025 à Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, le 11 juillet 2025 à Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Manuel Valls est attendu mardi 19 août en Nouvelle-Calédonie. Le ministre des Outre-mer  doit rencontrer les acteurs politiques locaux pour tenter de sauver l'accord de Bougival, sur l'avenir du territoire, a annoncé le ministère, dimanche 17 août. Signé en juillet, mais depuis rejeté par le principal mouvement indépendantiste, le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), cet accord est ardemment défendu par le ministre.

"Je vais (...) en Nouvelle-Calédonie pour expliquer, préciser, compléter, convaincre autant que nécessaire", a défendu le ministre dans un entretien publié dimanche par Le Parisien. "Je ne veux pas passer en force. Mais il n'y a pas d'alternative crédible à Bougival". C'est ce dont il va essayer de convaincre dès mercredi les sénateurs coutumiers, les maires et les présidents de province, avant des réunions bilatérales, selon l'agenda prévisionnel décliné par son ministère. Jeudi, il doit installer officiellement un comité de rédaction avant d'aller à la rencontre des élus de la province nord de l'archipel.

"L'accord de Bougival doit se mettre en œuvre et il va se mettre en œuvre", veut croire Manuel Valls. "Sans cela, c'est tout l'édifice politique, économique et social de la Nouvelle-Calédonie qui s'effondrerait." "C'est pour cela que je veux convaincre le FLNKS de s'inscrire dans l'accord lors de notre réunion bilatérale. (...) Nous pouvons enrichir l'accord de Bougival et apporter des précisions, mais nous ne pouvons pas remettre en cause son équilibre général", prévient-il dans cette interview.

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