Facebook travaille à une alternative au bouton "j'aime"
Le fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg en a fait l'annonce, alors que le géant américain essuie des critiques depuis des années.
"J'aime" ou "j'aime pas" ? Sur Facebook, le débat fait rage depuis des années. Des utilisateurs du réseau social se plaignent de ne pouvoir exprimer que des sentiments positifs et réclament au géant américain le droit d'avoir le choix. Pour la première fois, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a annoncé, mardi 15 septembre, que ses équipes travaillaient à la création d'une alternative au bouton "j'aime", cette marque de fabrique de Facebook qui permet d'indiquer rapidement qu'on apprécie un message publié par un "ami".
Des tests pour "bientôt"
Mardi, Mark Zuckerberg a participé à une session de questions-réponses ouverte au public au siège de Facebook, à Menlo Park, dans la Silicon Valley (Californie). Il y a répondu à une question soumise en ligne par un utilisateur du réseau au Caire. Il lui demandait pourquoi il n'y avait pas de boutons comme "je suis désolé", "intéressant" ou "j'aime pas" en plus du bouton "j'aime".
"Les gens réclament le bouton 'j'aime pas' depuis de nombreuses années", a reconnu Mark Zuckerberg, "et aujourd'hui est un jour spécial, parce que c'est le jour où je peux dire que nous travaillons là-dessus et que nous sommes tout près de démarrer un test".
Sans doute pas un bouton "j'aime pas"
"Nous ne voulions pas seulement construire un bouton 'j'aime pas' parce que nous ne voulons pas transformer Facebook en un forum où les gens votent pour ou contre les publications des gens", a-t-il expliqué. Mark Zuckerberg a fait valoir que les utilisateurs du réseau voulaient surtout pouvoir "exprimer de l'empathie" et ne se sentaient pas à l'aise à l'idée de dire "j'aime" pour des événements tristes, comme un décès ou la crise des réfugiés par exemple.
"Il est important de donner aux gens davantage d'options que juste 'j'aime' pour rapidement marquer des émotions et partager leurs sentiments sur une publication", a-t-il poursuivi, relevant que c'était "étonnamment compliqué" à mettre en œuvre. "Mais nous avons une idée qui à notre avis sera prête pour des tests bientôt et selon comment cela se passe, nous la déploierons plus largement."
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