Attaque au couteau à Marseille : les premières conclusions de l'enquête révèlent des troubles psychiatriques chez l'assaillant
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Au lendemain de l'attaque au couteau en pleine rue du centre-ville de Marseille, le profil de l'assaillant, abattu par la police, est étudié. Il s'agit d'un Tunisien de 35 ans, déjà condamné pour violences avec arme, qui souffrait de troubles psychiatriques.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
L'assaillant Abdelkader Dibi avait la volonté de mourir.(Nouvelle fenêtre) Ce sont les premières conclusions de l'enquête le 3 septembre après l'attaque au couteau survenue la veille à Marseille. Les motivations de ce Tunisien en situation régulière ne sont pas connues, mais lors de son périple criminel, il s'est exprimé.
Notamment lorsqu'il est entré dans un café-restaurant après avoir déjà blessé trois personnes. "Il va se retrouver face au gérant et, à plusieurs reprises, il va essayer de l'éventrer en criant 'Allah Akbar, moi aussi je veux mourir'", indique Nicolas Bessone, procureur de la République de Marseille (Bouches-du-Rhône), lors d’un point presse.
Un passé marqué par la violence et des troubles psychiatriques
Pourtant, selon les autorités judiciaires, l'agresseur n'était pas radicalisé mais souffrait de troubles psychiatriques. L'enquête révèle quelques éléments sur son passé, marqué par la violence depuis son arrivée en France en 2019.
En 2023, il agresse violemment son neveu, ce qui lui vaut une condamnation à quatre ans de prison, dont trois avec sursis. Puis, en juin 2025, il est placé en garde à vue à Sète (Hérault) après avoir interrompu une prière avec des propos antisémites dans une mosquée. Il devait être jugé pour ces faits en octobre prochain.
Le 2 septembre, lors de son parcours meurtrier, ce qui a marqué le procureur, c'est aussi la mobilisation des passants. Sur une vidéo, on voit l'assaillant à droite, repoussé par des passants à l'aide de chaises et de bâtons. Un commerçant a recueilli dans son établissement l’un des blessés. "Il est resté chez moi jusqu'à l'arrivée des pompiers. Tout le monde était sous le choc", témoigne-t-il encore bouleverser.
Ce soir, la victime la plus sérieusement touchée par l'attaque est désormais hors de danger. Les enquêteurs attendent désormais les résultats des analyses toxicologiques de l'assaillant, afin de déterminer s’il a agi sous l’effet de l’alcool ou de stupéfiants, lui qui en a déjà consommé par le passé.
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