Le Cameroun vote pour l'élection présidentielle, Paul Biya, 92 ans, grand favori pour un huitième mandat d'affilée
Face à lui se présentent 11 candidats, dont son ancien ministre Issa Tchiroma Bakary, qui suscite un certain engouement inattendu.
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Les bureaux de vote sont ouverts au Cameroun. Les électeurs camerounais votent, dimanche 12 octobre, pour l'élection présidentielle à laquelle le président Paul Biya, 92 ans dont quarante-trois au pouvoir, est considéré comme favori. Face à lui se présentent 11 candidats, dont son ancien ministre Issa Tchiroma Bakary, qui suscite un certain engouement inattendu. La plupart des Camerounais ont toujours vécu sous le règne de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, et qui l'a toujours emporté avec un score de plus de 70% ces vingt dernières années.
Paul Biya, 92 ans, est comme à son habitude resté très discret pendant la campagne électorale. Il est finalement apparu en public mardi pour la première fois depuis le mois de mai, visiblement en forme, en tenant comme en 2018 un meeting de campagne à Maroua, dans la région de l'extrême-nord, stratégique avec son plus de 1,2 million d'électeurs, deuxième plus grande réserve de voix du pays.
Une population largement désabusée face au "système Biya"
Ses 11 rivaux ont quant à eux multiplié les apparitions publiques, promettant de tourner la page du long règne et de la main de fer du second président du Cameroun depuis son indépendance de la France en 1960. Jeudi soir, son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, 79 ans, qui a quitté en juin le gouvernement et rejoint l'opposition après vingt ans dans le giron présidentiel, a à son tour tenu un meeting à Maroua.
Une partie des Camerounais se disent désabusés face à la perpétuation du "système Biya", alors que le chômage atteint 35% dans les grandes villes. Mais dans ce pays où la moitié de la population a moins de 20 ans, "beaucoup de jeunes veulent aller voter et sont allés chercher leur carte d'électeur", a constaté le politologue Stéphane Akoa. Il y voit "un signal positif de changement, mais peut-être pas suffisamment fort pour faire descendre les jeunes dans la rue, comme on l'a vu à Madagascar, en Tunisie ou ailleurs."
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