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G5 Sahel : le Tchad divise par deux le nombre de ses soldats déployés au sein de la force antijihadiste

Un contingent de 1 200 soldats tchadiens avait été déployé dans cette zone en février pour lutter contre les groupes jihadistes.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 21/08/2021 16:04 Mis à jour le 21/08/2021 17:55

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Des soldats de l'armée tchadienne lors d'une opération à Ziguey, dans la province du Kanem (Tchad), le 19 avril 2021. (ABDOULAYE ADOUM MAHAMAT / ANADOLU AGENCY / AFP) — Des soldats de l'armée tchadienne lors d'une opération à Ziguey, dans la province du Kanem (Tchad), le 19 avril 2021. (ABDOULAYE ADOUM MAHAMAT / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le Tchad a divisé par deux ses effectifs déployés dans le cadre de la force antijihadiste du G5 Sahel dans la "zone des trois frontières", aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a annoncé samedi 21 août le porte-parole du gouvernement. "On a redéployé au Tchad 600 hommes en accord avec les forces du G5 Sahel. Il s'agit d'un redéploiement stratégique pour s'adapter au mieux à l'organisation des terroristes", a affirmé Abderaman Koulamallah.

Un contingent de 1 200 soldats tchadiens avait été déployé dans cette zone en février pour lutter contre les groupes jihadistes, dans le cadre de la force multinationale du G5 Sahel, groupe de cinq pays sahéliens qui s'efforcent depuis 2017 de coopérer dans cette lutte. "Il nous reste environ 600 soldats sur le terrain. C'est une décision concertée de longue date avec le commandement du G5. On a voulu alléger le dispositif qui n'était pas adapté", a assuré Abderaman Koulamallah.

"Notre volonté politique de faire face aux jihadistes reste intacte", a poursuivi le porte-parole du gouvernement. La zone dite des "trois frontières" est, avec le centre du Mali, la plus touchée par les attaques jihadistes. La dernière attaque, samedi contre un village de cette zone au Niger, y a fait une dizaine de morts parmi des civils. Une autre attaque a fait 37 morts, lundi.