Boeing disparu : la Malaise publie les données satellitaires
Pour tenter de percer le mystère de la disparition du Boeing MH370, des experts indépendants vont avoir accès aux données satellites. Elles ont été rendues publiques. Pas certain, toutefois, que cela fasse avancer l'enquête.
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Les familles de victimes du vol MH370 de la Malaysia Airlines disparu le 8 mars dernier le demandait depuis plusieurs semaines. La Malaisie vient de rendre public les données satellitaires utilisées pour déterminer la trajectoire du vol jusqu'à sa chute présumée dans l'océan indien.
Le département de l'aviation civile a travaillé avec Inmarsat pour fournir les 47 pages de données enregistrées par les satellites de l'opérateur britannique. Des données accompagnées d'une notice explicative.
Inmarsat avait utilisé les relevés effectués par ses satellites pour reconstituer la route du Boeing 777 qui transportait 239 personnes. Bien que les systèmes de communications aient été éteints, l'appareil renvoyait les bops émis par des stations au sol et relayés par les satellites.
Des données complètes ?
Cela-va-t-il permettre d'en savoir plus ? Rien n'est moins sûr. Ces données relatives à la disparition du vol MH370 qui effectuait la liaison Kuala-Lumpur/Pékin ont déjà été étudiées par une équipe internationale composée d'enquêteurs des membres des agences de sécurité aériennes de Grande-Bretagne, de Chine et des Etats-Unis.
Sarah Bajc, qui a perdu son conjoint, espère que des enquêteurs indépendants réussiront à voir si "ces données paraissent juste " et de s'interroger : "Sont-elles aussi complètes que ce que l'on nous a dit ? " Dans une lettre envoyée au gouvernement il y a une semaine les proches expliquent : "Rien n'indique les raisons pour lesquelles ils (les enquêteurs) pensent que les données Inmarsat sont correctes et fiables, les incitant à placer toutes leurs ressources sur cette piste."
Les recherches n'ont pour l'instant rien donné
Pour le moment, les recherches n'ont rien donné. Un robot sous-marin qui a sondé le fond de la mer au sein d'une zone circonscrite a fait chou-blanc. Les recherches se poursuivront plus tard avec des équipements plus sophistiqués.
Les errements de l'enquête et les maladresses des autorités malaisiennes lors des premiers jours de l'enquête ont suscité un nombre impressionnant d'hypothèses plus ou moins farfelues.
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