L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro menacé d'emprisonnement pour avoir diffusé des déclarations sur les réseaux sociaux
La pression judiciaire s'accroit sur l'ancien chef d'Etat, en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis.
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Un juge de la Cour suprême du Brésil a sommé, lundi 21 juillet, les avocats de Jair Bolsonaro de s'expliquer, "sous peine d'emprisonnement immédiat", sur la diffusion en ligne de propos de l'ancien président en violation selon lui d'une interdiction d'utiliser les réseaux sociaux. L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d'Etat contre l'actuel président de gauche Lula, s'est vu contraint vendredi de porter un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux.
Le juge de la Cour suprême a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des "actes hostiles" des Etats-Unis contre le Brésil et de tenter de faire "obstruction" au procès, dont il a la charge. En réaction, l'ancien président a fait lundi des déclarations aux médias, qui ont été rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant l'avertissement judiciaire.
"Ce qui est valable pour moi, c'est la loi de Dieu"
L'ex-président n'a pas publié le discours sur son propre compte, mais ses fils et ses alliés politiques l'ont fait. Dans un document judiciaire consulté par l'AFP, le magistrat a reproché à Jair Bolsonaro, âgé de 70 ans, de "prononcer un discours destiné à être diffusé sur des plateformes numériques". "C'est le symbole de l'humiliation ultime", a déclaré Jair Bolsonaro en montrant pour la première fois le bracelet électronique qu'il porte désormais à la cheville gauche. "Ce qui est valable pour moi, c'est la loi de Dieu", a-t-il ajouté dans des déclarations qui ont rapidement circulé sur les médias sociaux.
La pression judiciaire s'accroit sur l'ancien chef d'Etat en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis. Dénonçant une "chasse aux sorcières" à l'encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir d'août. Lula a réprouvé un "chantage inacceptable". Jair Bolsonaro voit dans son procès une "persécution" et risque plus de quarante ans de prison.
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