L'Iran affirme avoir exécuté "l'un des plus importants espions" d'Israël

Le régime iranien estime que Bahman Choubi Asl a collaboré "étroitement" avec les renseignements israéliens. Téhéran a précisé qu'il avait eu "un accès privilégié aux bases de données vitales et souveraines" de la République islamique.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 29/09/2025 10:17 Mis à jour le 29/09/2025 12:46

Temps de lecture : 2min

Des missiles balistiques, des systèmes de défense aérienne et des drones sont exposés sur la place Baharestan à Téhéran, le 27 septembre 2025. (FATEMEH BAHRAMI / ANADOLU / AFP)

L'Iran poursuit sa chasse aux espions. Un homme reconnu coupable d'espionnage et qualifié par Téhéran de "l'un des plus importants espions" d'Israël, ennemi juré du régime des mollahs, a été exécuté lundi 29 septembre à l'aube, selon la justice iranienne. C'est la première fois que les autorités iraniennes mentionnent le nom de l'individu : Bahman Choubi Asl. Le pouvoir judiciaire n'a pas fourni dans l'immédiat la date de son arrestation.

Une guerre de 12 jours a opposé en juin l'Iran et Israël, déclenchée par des frappes israéliennes sans précédent sur le territoire iranien, ciblant notamment des sites militaires, du pouvoir et d'autres liés au programme nucléaire de Téhéran. L'Iran a riposté par des tirs de missiles et des attaques de drones contre Israël, Etat non reconnu par les dirigeants iraniens. Depuis la fin des hostilités, l'Iran a promis des procès expéditifs pour les personnes suspectées de collaboration avec Israël.

Une vague d'arrestations

Les autorités iraniennes ont ainsi annoncé plusieurs arrestations pour espionnage et l'exécution de plusieurs personnes reconnues coupables de travailler avec le Mossad. Le pouvoir judiciaire a affirmé lundi que Bahman Choubi Asl avait collaboré "étroitement" avec les renseignements israéliens, précisant qu'il avait eu "un accès privilégié aux bases de données vitales et souveraines" de la République islamique.

L'offensive israélienne en juin a tué des hauts gradés, des scientifiques du secteur nucléaire et plusieurs centaines d'autres personnes, notamment des civils. Le 9 août, la justice avait annoncé l'ouverture d'une enquête concernant 20 personnes arrêtées pour leurs liens présumés avec Israël.