L'opposition sud-coréenne tentera à nouveau de destituer le président Yoon Suk-yeol le 14 décembre
Une première motion en destitution, boycottée par les élus du parti présidentiel, a échoué samedi.
Le principal parti d'opposition en Corée du Sud a annoncé, dimanche 8 décembre, qu'il retentera le 14 décembre de faire destituer le président Yoon Suk-yeol. Le chef d'Etat conservateur "doit démissionner immédiatement ou être destitué sans délai", a estimé le chef du Parti démocrate, Lee Jae-Myung, lors d'une conférence de presse. Une première motion en ce sens, boycottée par les élus du parti présidentiel, a échoué samedi.
La formation de Yoon Suk-yeol, le Parti du pouvoir au peuple, a affirmé dimanche avoir "obtenu" la promesse du président qu'il se retirerait. "Même avant, il n'interférera pas dans les affaires de l'Etat, dans les affaires étrangères non plus", a certifié le leader du PPP, Han Dong-hoon, ajoutant que le président avait accepté de confier la gestion du pouvoir à sa formation.
Yoon visé par une enquête pour "rébellion"
Le Premier ministre Han Duck-soo, appelé à prendre le relais du président avec le PPP, a rencontré Han Dong-hoon dimanche. Ils ont discuté des modalités du "retrait" de Yoon Suk-yeol. "Tous les membres du Conseil d'Etat, moi y compris, et les fonctionnaires de tous les ministères feront passer la volonté du peuple en premier", a promis Han Duck-soo, assurant qu'ils œuvreraient à la "stabilité" du pays.
Le ministre de l'Intérieur sud-coréen a par ailleurs annoncé sa démission, dimanche matin, selon plusieurs médias locaux. Dans sa lettre de démission, Lee Sang-min a évoqué sa "responsabilité de ne pas avoir bien servi la population ni le président", selon le quotidien JoongAng Ilbo. Il fait partie, avec Yoon Suk-yeol, des responsables sous le coup d'une enquête pour "rébellion", après la brève instauration de la loi martiale en Corée du Sud, mardi soir.
Des médias locaux ont également affirmé dimanche que la police avait arrêté l'ex-ministre de la Défense Kim Yong-hyun, en poste au moment de la loi martiale mais qui avait démissionné depuis. Selon l'agence Yonhap, le responsable, interdit de quitter le territoire, s'est présenté de lui-même aux autorités.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter