Azerbaïdjan : le président Ilham Aliev reconduit sans surprise pour un cinquième mandat
De nombreux partis d'opposition ont boycotté l'élection, comme lors de la précédente présidentielle en 2018.
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Une élection sous-contrôle et sans surprise. L'autoritaire président de l'Azerbaijan, Ilham Aliev, au pouvoir depuis deux décennies, a été réélu mercredi 7 février pour un cinquième mandat, avec plus de 90% des suffrages, selon des résultats partiels. La participation s'est établie à 67,7%, a indiqué le chef de la Commission électorale centrale lors d'une conférence de presse.
Les électeurs avaient le choix entre sept candidats, dont Ilham Aliev, qui a hérité du pouvoir au décès de son père en 2003. Mais aucune des autres personnalités ne représentait une véritable alternative et "tous ont soutenu le président dans le passé proche", note l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Certains ont même, durant la campagne, encensé Ilham Aliev, qui a "tenu toutes ses promesses".
Les véritables partis d'opposition, laminés par des années de répression, boycottaient ce scrutin qualifié de "farce", comme lors de la précédente présidentielle de 2018.
Des bureaux de vote ouverts dans le Haut-Karabakh
En janvier, Ilham Aliev a expliqué avoir convoqué cette élection anticipée, initialement prévue en 2025, pour célébrer le début d'une "nouvelle ère" après l'opération militaire réussie au Haut-Karabakh. Le chef d'Etat surfe sur sa victoire militaire contre les séparatistes arméniens en septembre, qui a mis fin à trois décennies de sécessionnisme marquées par deux guerres.
Geste symbolique, le président Aliev et sa famille ont glissé leurs bulletins dans l'urne à Khankendi, la principale ville du Haut-Karabakh, appelée Stepanakert par les Arméniens. Des bureaux de vote azerbaïdjanais y ont ouvert pour la première fois depuis la chute de l'Union soviétique.
L'Azerbaïdjan est aussi habitué aux dernières places des classements des groupes de défense des droits humains. L'organisation américaine de promotion de la démocratie Freedom House le classe ainsi parmi le "pire du pire" en termes de libertés civiles.
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