Photojournaliste français tué en Ukraine : "Les drones, c'est un danger supplémentaire que l'on ne connaissait pas avant", réagit le photographe Patrick Chauvel

"Peut-être qu’on va être obligés d’avoir des appareils photos sur des drones nous aussi", se demande Patrick Chauvel, vendredi sur franceinfo, après la mort du photojournaliste Antoni Lallican, tué par un drone russe plus tôt dans la journée, dans la région du Donbass.

Article rédigé par franceinfo
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Le photographe de guerre Patrick Chauvel, le 17 janvier 2025 à Carcassonne (Aude). (BOYER CLAUDE / MAXPPP)
Le photographe de guerre Patrick Chauvel, le 17 janvier 2025 à Carcassonne (Aude). (BOYER CLAUDE / MAXPPP)

"Le problème, ce sont les drones, c’est un danger supplémentaire que l'on ne connaissait pas avant", réagit vendredi 3 octobre sur franceinfo le photographe de guerre Patrick Chauvel, après la mort du photojournaliste français Antoni Lallican, tué vendredi matin par un drone dans le Donbass en Ukraine.

"On est des cibles", déplore Patrick Chauvel,qui a lui-même couvert le conflit ukrainien. "Cette guerre en Ukraine a commencé style 1914, avec des tranchées et des combats très rapprochés, et elle se termine avec 2001, l'Odyssée de l’espace, une guerre du futur, une guerre des drones", analyse-t-il. "Peut-être qu’on va être obligés d’avoir des appareils photos sur des drones nous aussi", se demande Patrick Chauvel. 
 
Le risque "n'est pas nouveau, c’est un métier dangereux, mais il faut continuer à informer", lance le photojournaliste qui a croisé à plusieurs reprises, en Ukraine ou à Paris, le chemin d'Antoni Lallican, "un jeune journaliste passionné par son travail", salue Patrick Chauvel.  

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