Français retenus en Iran depuis 1 000 jours : Emmanuel Macron dénonce une "détention indigne et arbitraire"

"Je pense à eux et à leurs familles que je recevrai prochainement", a déclaré le chef d'Etat sur X, vendredi soir.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 31/01/2025 23:09 Mis à jour le 31/01/2025 23:21

Temps de lecture : 1min

Le maire de Soultz et les parents de Cécile Kohler réunis lors d'un rassemblement pour la libération de cette enseignante détenue depuis 1 000 jours en Iran, le 31 janvier 2025 à Soultz (Haut-Rhin). (ELSA RANCEL / AFP)

Le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé vendredi 31 janvier la "détention indigne et arbitraire" en Iran de deux Français depuis 1 000 jours, et d'un autre Français depuis plus de deux ans. "Cela fait 1 000 jours que Cécile Kohler et Jacques Paris sont otages de l'Iran. 842 jours pour Olivier Grondeau", a écrit le chef d'Etat sur X. "Je pense à eux et à leurs familles que je recevrai prochainement. Leur détention est indigne et arbitraire. Nous exigeons leur libération."

Cela fait 1000 jours que Cécile Kohler et Jacques Paris sont otages de l’Iran.

842 jours pour Olivier Grondeau.

Je pense à eux et à leurs familles que je recevrai prochainement.

Leur détention est indigne et arbitraire.

Nous exigeons leur libération.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 31, 2025

Lors d'un rassemblement à Soultz (Haut-Rhin) vendredi, la famille de Cécile Kohler a demandé au président d'intervenir pour obtenir la libération de l'enseignante. "Voilà 1 000 jours que tu as été prise en otage. Pourquoi ?", a lancé la mère de l'otage, Mireille Kohler, en s'adressant à quelque 300 personnes rassemblées devant l'hôtel de ville. Sa fille, 40 ans, a été arrêtée le 7 mai 2022, au dernier jour d'un voyage touristique en Iran où les autorités l'accusent d'espionnage. "On sent qu'elle va de plus en plus mal", a confié sa soeur, Noémie Kohler, sur le plateau de France 2 jeudi soir.

Jacques Paris, le compagnon de Cécile Kohler, a été arrêté en même temps qu'elle, tandis qu'Olivier Grondeau, détenu depuis plus de deux ans, est sorti de l'anonymat début janvier. "Il y a un jour où on croit être libéré très bientôt, le jour suivant, on pense qu'on va mourir ici", a-t-il confié ces derniers jours à France 2.