En Israël, l'opposition à Benyamin Nétanyahou échoue à dissoudre le Parlement et déclencher des élections anticipées

Le Premier ministre israélien obtient un répit, ses alliés ultraorthodoxes n'ayant pas mis à exécution leurs menaces de voter le texte qui aurait entraîné la chute de son gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le 11 juin 2025 à la Knesset. (MENAHEM KAHANA / AFP)
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le 11 juin 2025 à la Knesset. (MENAHEM KAHANA / AFP)

La coalition de Benyamin Nétanyahou reste au pouvoir. Le Parlement israélien a rejeté jeudi 12 juin au matin, à une courte majorité, un projet de loi présenté par l'opposition visant à sa dissolution. Au total, 61 députés sur les 120 que compte la Knesset ont voté contre le texte, et 53 pour, en lecture préliminaire. S'il avait été adopté, ce projet de loi aurait pu mener à des élections anticipées.

L'ensemble des partis d'opposition avaient présenté le texte alors que la coalition gouvernementale semblait désunie sur l'épineuse question de la conscription des juifs ultraorthodoxes. Ceux-ci bénéficient depuis des décennies d'une exemption de service militaire, de plus en plus contestée.

L'opposition espérait faire tomber le gouvernement en tentant de rallier les partis ultraorthodoxes, alliés de Benyamin Nétanyahou, et qui avaient menacé de le lâcher. Les résultats du vote montrent qu'une frange minoritaire des députés ultraorthodoxes ont soutenu la proposition de loi. Mais pas assez pour dissoudre le Parlement. Après cet échec, l'opposition devra attendre six mois pour retenter de dissoudre la Knesset.

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