Le groupe français Vivendi a été reconnu coupable vendredi de communication trompeuse par un jury américain
Les jurés ont en revanche relaxé Jean-Marie Messier, PDG du groupe de télécommunications et de médias à l'époque des faits, et l'ancien directeur financier Guillaume Hannezo.A Paris, Hervé Pisani, un avocat de Vivendi a déclaré que la société était en "total désaccord" avec ce verdict et que le groupe français de médias allait faire appel.
Les jurés ont en revanche relaxé Jean-Marie Messier, PDG du groupe de télécommunications et de médias à l'époque des faits, et l'ancien directeur financier Guillaume Hannezo.
A Paris, Hervé Pisani, un avocat de Vivendi a déclaré que la société était en "total désaccord" avec ce verdict et que le groupe français de médias allait faire appel.
"Nous allons exercer toutes les voies de recours contre cette décision", a-t-il déclaré à Reuters lors d'un entretien téléphonique. "Ce qui est reconnu pour les individus, à savoir l'absence de faute, devrait être reconnu pour la société".
Dans un communiqué publié dans la soirée, Vivendi estime qu'il dispose de nombreux motifs d'appel, y compris l'admission d'actionnaires français dans la procédure et "la méthode erronée de calcul des dommages par les plaignants". En ce qui concerne le montant des dommages liés à ce verdict, le groupe ajoute dans son communiqué qu'il restera "incertain pour une période longue et encore indéterminée".
Affaire ouverte en 2002
Estimant avoir été trompés sur la santé financière du groupe, des petits porteurs avaient lancé une procédure en nom collectif ("class actions") en 2002, accusant Jean-Marie Messier et Guillaume Hannezo d'avoir donné une fausse image de la santé financière de l'entreprise entre octobre 2000 et août 2002, lorsque l'action Vivendi a chuté de près de 90%.
Le rachat, pour 46 milliards de dollars, de Seagram et de Canal avait amené au bord de la faillite un groupe auparavant considéré comme une valeur phare de "la nouvelle économie".
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