"Une aide humiliante" : à Gaza, les habitants affamés déplorent une distribution d'aide aérienne insuffisante

Publié le 29/07/2025 11:19 Mis à jour le 29/07/2025 11:19

Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min

France 2 - Récit : E. Teiton, Montage : A. Plu. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Donald Trump a annoncé la mise en place prochaine par les États-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza, menacée par la famine. En attendant, c'est notamment par les airs que les vivres parviennent aux Palestiniens.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Dans le ciel gazaoui, une lueur d'espoir. Des avions d'aide humanitaire survolent la ville de Khan Younès (Gaza) pour atteindre Zawaida plus au nord et parachuter leurs précieuses marchandises. Au sol, les habitants parviennent tant bien que mal à récupérer un peu de nourriture. "Le parachute est tombé ici sur les gens. Ils se sont rués dessus. Nous avons reçu des pois chiches en conserve, un paquet de sel. C'est tout ce que j'ai eu", témoigne une femme.

"Nous exigeons que la distribution de l'aide redevienne comme avant"

Entre 10 h du matin et 8 h du soir, Israël assure cesser ses frappes pour permettre l'acheminement de cette aide alimentaire. Mais ces distributions se transforment souvent en scènes de bousculade pour un résultat dérisoire. "Il y a eu un largage aérien, une aide humiliante. Ils appellent ça de l'aide, mais il s'agit bien sûr d'une aide humiliante. Nous exigeons que la distribution de l'aide redevienne comme avant", déplore un habitant.

"Cette aide, fournie de cette manière, est une insulte au peuple palestinien. Nous voulons que les points de passage soient ouverts et que l'aide puisse entrer par des moyens humanitaires, par le biais d'organisations internationales et des Nations unies", demande un Gazaoui. En plus des largages aériens, 120 camions chargés de vivres ont pu pénétrer dans la bande de Gaza depuis ce week-end, insuffisants pour les organisations humanitaires.