Plan pour Gaza : le Hamas affirme qu'il va commencer la libération des otages israéliens dès lundi, à l'ouverture d'un sommet de la paix en Egypte

Donald Trump et Abdel Fattah al-Sissi sont attendus au Caire, comme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le président français Emmanuel Macron et les Premiers ministres britannique Keir Starmer, italien Giorgia Meloni et espagnol Pedro Sanchez, entre autres.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une manifestation pour la libération des otages israéliens à Paris, le 5 octobre 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
Une manifestation pour la libération des otages israéliens à Paris, le 5 octobre 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Le 13 octobre marquera-t-il un grand pas pour la paix ? Le Hamas a annoncé, samedi 11 octobre, qu'il allait commencer à libérer les otages israéliens à Gaza dès lundi matin, comme prévu. Cette libération interviendra peu avant un "sommet de la paix" en Egypte qui rassemblera les dirigeants d'une vingtaine de pays autour des présidents américain Donald Trump et égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

L'accord entre les belligérants est basé sur un plan en vingt points présenté fin septembre par Donald Trump. Il prévoit la libération par le mouvement islamiste palestinien, avant lundi 11 heures (heure de Paris), des 48 otages restants, vivants ou morts, enlevés en Israël lors de l'attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023 qui avait déclenché la guerre à Gaza.

En échange, Israël doit libérer 250 "détenus pour des raisons de sécurité", dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1 700 Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis octobre 2023. "Conformément à l'accord signé, l'échange de prisonniers devrait débuter lundi matin comme convenu, et il n'y a aucun nouveau développement à ce sujet", a déclaré samedi à l'AFP Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas.

"Nous continuerons à crier et à nous battre jusqu'à ce que tout le monde soit rentré à la maison", s'est exclamé pour sa part Einav Zangauker, une des figures de la mobilisation pour le retour des otages en Israël lors d'un rassemblement à Tel-Aviv. Son fils, Matan Zangauker, 25 ans, fait partie des 20 captifs présumés encore en vie. "Vous rentrez à la maison", a déclaré sur place l'émissaire américain Steve Witkoff qui s'était rendu plus tôt en journée à Gaza avec le gendre de Donald Trump, Jared Kushner et le chef de l'armée israélienne Eyal Zamir.

Un sommet pour la paix

L'Egypte a confirmé la tenue, lundi après-midi à Charm el-Cheikh, d'un sommet destiné à "mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale".

Donald Trump et Abdel Fattah al-Sissi sont attendus dans la ville égyptienne sur la mer Rouge, ainsi que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le président français Emmanuel Macron et les Premiers ministres britannique Keir Starmer, italien Giorgia Meloni et espagnol Pedro Sanchez, entre autres. Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu n'a pas donné d'indication sur sa participation.

De son côté, le Hamas a annoncé qu'il ne participerait pas, un de ses responsables, Hossam Badran, soulignant dans une interview à l'AFP que le mouvement agissait "par l'intermédiaire des médiateurs qataris et égyptiens". "La deuxième phase des négociations nécessite des discussions plus complexes et ne sera pas aussi facile que la première phase", a-t-il averti.

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