Reconnaissance de la Palestine à l'ONU : le député Renaissance Sylvain Maillard n'est "pas favorable à l'heure actuelle"

La France, ainsi que plusieurs pays, doivent reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies lundi 22 septembre.

Article rédigé par franceinfo
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Sylvain Maillard, député et président de Renaissance à Paris, était l’invité du "8h30 franceinfo", vendredi 19 septembre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Sylvain Maillard, député et président de Renaissance à Paris, était l’invité du "8h30 franceinfo", vendredi 19 septembre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Je ne suis pas favorable à l'heure actuelle" à la reconnaissance de l'État de Palestine, déclare vendredi 19 septembre sur franceinfo Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris et président de Renaissance à Paris, alors que plusieurs pays, dont la France, s'apprêtent à reconnaître l'État palestinien, le 22 septembre lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

Selon Sylvain Maillard, également vice-président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale, "les conditions ne sont pas remplies", explique-t-il, citant la "libération des otages, le désarmement et la fin politique du Hamas dans la bande de Gaza".

Le député macroniste n'est "pas non plus favorable" à la pose de drapeau palestinien le 22 septembre sur les mairies, alors que le ministère de l'Intérieur a demandé ce vendredi aux préfets de s'y opposer. "Le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements", souligne la place Beauvau, demandant aux préfets "de déférer à la juridiction administrative" la décision des maires qui décideraient de faire flotter le drapeau palestinien sur la devanture de leur hôtel de ville. Un appel lancé par le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, dimanche dernier sur X.

Sylvain Maillard assure par ailleurs que le président Emmanuel Macron "ne va pas uniquement" prendre la parole lundi pour annoncer une reconnaissance de la Palestine "de façon sèche", mais qu'"avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane", ils vont faire des propositions "fortes" pour "un plan plus structurant pour la région", sans donner plus de précisions.

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