La coalition internationale contre l'Etat islamique en Irak prendra fin en 2025
L'arrêt de la mission de cette alliance militaire qui comprend les Etats-Unis ou la France est justifié par le recul du groupe jihadiste en Irak, et la capacité des forces irakiennes à assurer la sécurité de leur pays.
La mission de la coalition internationale menée par les Etats-Unis contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Irak s'achèvera "au plus tard fin septembre 2025", ont annoncé Washington et Bagdad, vendredi 27 septembre. L'annonce est l'aboutissement de mois de discussions entre les Etats-Unis et l'Irak sur l'avenir de la coalition, créée en 2014, et qui comprend des effectifs de plusieurs pays, notamment la France ou la Grande-Bretagne, combattant l'EI en Irak et en Syrie.
Les deux parties se sont mises d'accord sur un "plan de transition en deux phases", a fait savoir un responsable américain. La première durera jusqu'à fin septembre 2525, et impliquera la "fin de la présence des forces de la coalition dans certaines parties de l'Irak". "La deuxième phase, entre septembre 2025 et septembre 2026, concerne le Kurdistan" irakien, région autonome dans le nord du pays, avait déclaré début septembre le ministre irakien de la Défense, Thabet al-Abbassi.
Les opérations continueront en Syrie
Le communiqué ne détaille pas ce qu'il adviendra des troupes américaines déployées en Irak, environ 2 500 militaires. La coalition internationale continuera en revanche ses opérations en Syrie.
Les négociations concernant l'avenir de la coalition ont été amorcées à l'hiver 2023, pour désamorcer les répercussions sur l'Irak des tensions régionales : des frappes de drones et tirs de roquettes revendiqués par des groupes armés pro-Iran ont visé la coalition internationale en Irak, mais aussi en Syrie, avec en toile de fond la guerre à Gaza. En représailles, les Etats-Unis ont mené des frappes meurtrières contre les factions pro-Iran.
L'Irak a proclamé sa "victoire" contre l'EI fin 2017, mais des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d'attaquer sporadiquement les effectifs de l'armée et de la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées, hors des grandes villes. Pour justifier le retrait de la coalition, Bagdad assure que ses forces de sécurité sont désormais capables de mener seules la bataille contre l'EI, estimant que le groupe jihadiste est désormais affaibli et ne représente plus la même menace qu'auparavant.
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