Chute de Bachar al-Assad : Manuel Bompard dénonce "les mensonges et les fake news" qui visent LFI sur sa "proximité" avec l'ex-dirigeant syrien

En 2019 par exemple, Jean-Luc Mélenchon avait appelé sur X à aider l'armée syrienne. "J’assume de dire qu’à ce moment-là, il fallait défendre les kurdes", justifie le coordinateur de la France insoumise.

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Publié le 11/12/2024 11:39

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Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône et coordinateur national de La France insoumise, le 11 décembre 202 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Évidemment que la chute de Bachar al-Assad est une bonne nouvelle", réaffirme mercredi 11 décembre sur franceinfo Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône et coordinateur national de La France insoumise, qui dit "partager le soulagement et la joie" de beaucoup de Syriens en Syrie et en exil. Manuel Bompard se dit toutefois "vigilant" compte tenu de "la nature et de l’identité" des groupes qui ont renversé Bachar al-Assad. "C’est aux Syriens de décider librement de leur avenir", ajoute l’Insoumis qui appelle à "une vigilance" pour que "cela se traduise par des élections libres".

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Interrogé sur des déclarations jugées "complaisantes" de la part de certains membres de LFI à l’égard du régime de Bachar al-Assad, Manuel Bompard évoque "beaucoup de mensonges et de déformations" qu’il qualifie "d’inacceptables". En octobre 2019, Jean-Luc Mélenchon avait en effet déclaré sur le réseau social X (ex-Twitter) "l'armée syrienne va défendre son pays contre l'invasion de l'armée d'Erdogan et de leur supplétif jihadiste. La France doit les aider". Manuel Bompard rappelle le contexte de cette déclaration faite "à un moment où des groupes armés par la Turquie s’en prenaient aux Kurdes en Syrie". "J’assume de dire qu’à ce moment-là, il fallait défendre les kurdes", poursuit le coordinateur de La France insoumise, citant d’autres exemples de déclarations où Jean-Luc Mélenchon s’est prononcé en faveur du départ de Bachar al-Assad.

Andréa Kotarac "est un menteur", juge par ailleurs Manuel Bompard, interrogé sur les allégations de l’actuel président du groupe Rassemblement national d’Auvergne-Rhône-Alpes et ancien membre de La France insoumise, après la publication d'une photographie sur laquelle il apparaît aux côtés de Bachar al-Assad et de l'eurodéputé RN Thierry Mariani. Andréa Kotarac assure que lorsqu’il s’est rendu pour la première fois en Syrie, en 2018, il était "élu et mandaté par La France insoumise". "C’est de la diffamation", dénonce le coordinateur LFI, n’écartant pas la possibilité de poursuivre l’élu RN.