Crise du NHS : "Quand j’étais Premier ministre, (…) on a lancé un énorme programme de recrutement des infirmières", se défend Boris Johnson

Publié le 18/11/2024 21:22 Mis à jour le 18/11/2024 21:23

Temps de lecture : 2min - vidéo : 17min

France 2 - A. Bouleis, C. Madini, L. Soudre, H. Hirtz

France Télévisions

Boris Johnson est l’invité du 20 Heures, lundi 18 novembre. Ce dernier revient notamment sur l’élection de Donald Trump, le Brexit et l’état de santé du NHS après la diffusion d’un "Grand Format" sur le système de santé britannique.

L’ancien Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, invité du 20 Heures, lundi 18 novembre, revient sur la victoire de Donald Trump. "Trump a réussi parce qu’il a donné aux Américains une idée pour l’économie", estime-t-il, se disant toutefois "plein d’inquiétude" suite à son élection. Parmi tous les dirigeants côtoyés au cours de son mandat, il retient une figure l’ayant impressionné : Angela Merkel.

Dans son livre, Indomptable, Boris Johnson explique que le Covid-19 l’a empêché d’investir notamment dans les transports et les écoles, mais aussi d’utiliser l’argent destiné à l’Europe pour le système britannique de santé, le NHS. Ce dernier est aujourd’hui en très mauvaise santé.

Un système de santé à l’agonie

Illustration avec le récit d’un patient anglais qui vient de se faire poser une prothèse de hanche… en Lituanie. "J’aurais aimé faire cette opération dans mon pays. Mais malheureusement, le Royaume-Uni n’en a pas la capacité en ce moment", déplore-t-il. Dans ce pays, la ville de Kaunas est devenue la nouvelle capitale de la chirurgie orthopédique. L’opération coûte autour de 10 000 euros tout compris, alors qu’elle aurait été gratuite dans l’hôpital public britannique. Les délais sont toutefois très longs.

Au Royaume-Uni, 7,6 millions de personnes sont sur liste d’attente pour recevoir un traitement, soit plus de 10% de la population. Le service national de santé, le NHS, créé au sortir de la Seconde Guerre mondiale, a longtemps fait la fierté du pays. Il traverse à présent la pire crise de son histoire. "Quand j’étais Premier ministre, la première chose que j’ai faite : dépenser 34 milliards de livres sterling, et on a lancé un énorme programme de recrutement des infirmières", rétorque Boris Johnson, qui blâme de nouveau le Covid-19.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.