Disparition de Maddie en 2007 au Portugal : faute de preuves, le principal suspect est sorti de prison en Allemagne

Le procureur allemand n'a pu empêcher cette remise en liberté, faute de preuves suffisantes à ce stade pour obtenir une mise en accusation. Il s'était récemment inquiété de la libération de cet individu "foncièrement dangereux".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une voiture noire arrive pour chercher le principal suspect dans la disparition de la fillette britannique Madeleine McCann, à la prison de haute sécurité de Sehnde (Allemagne), le 17 septembre 2025. (ODD ANDERSEN / AFP)
Une voiture noire arrive pour chercher le principal suspect dans la disparition de la fillette britannique Madeleine McCann, à la prison de haute sécurité de Sehnde (Allemagne), le 17 septembre 2025. (ODD ANDERSEN / AFP)

Le principal suspect dans la disparition de la fillette britannique Madeleine McCann en 2007 au Portugal, Christian Brückner, est sorti de prison en Allemagne, mercredi 17 septembre, après avoir purgé une peine pour viol dans une autre affaire. Le procureur allemand Christian Wolters, qui n'a pu empêcher cette remise en liberté faute de preuves suffisantes à ce stade pour obtenir une mise en accusation, s'est inquiété, dans un récent entretien à l'AFP, de la libération d'un individu "foncièrement dangereux".

Les enquêteurs estiment que Christian Brückner, 48 ans, a tué en 2007 au Portugal la petite Maddie. Mais cette affaire, qui a horrifié le public européen, n'a jamais été élucidée. Christian Brückner a toujours démenti avoir un lien avec cette disparition. Sa remise en liberté intervient à l'expiration de sa peine pour le viol d'une Américaine âgée de 72 ans en 2005 au Portugal.

Selon le procureur, l'expert psychiatre qui a examiné récemment Christian Brückner, un homme au lourd passé judiciaire pour des crimes sexuels violents, a conclu que "de nouvelles agressions sexuelles sont à attendre". "Il n'a suivi aucune thérapie (...) en prison, et dès lors nous devons partir du principe qu'il va récidiver", a estimé Christian Wolters dans un entretien accordé en septembre à l'AFP. En conséquence, le parquet a demandé que Christian Brückner soit soumis à des mesures de surveillance, comme un bracelet électronique ou une obligation de renseigner son adresse. La justice n'a pas communiqué dans l'immédiat sa décision sur ce sujet.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.