En Russie, une journaliste a été condamnée à 12 ans de prison pour avoir collaboré avec Alexeï Navalny

Plus de 1 500 personnes en Russie se trouvent actuellement en prison pour des motifs politiques, selon l'ONG spécialisée OVD-Info.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Olga Komleva, 46 ans, anciennement bénévole pour le parti d'Alexeï Navalny, au tribunal de la ville d'Oufa (Russie), le 29 juillet 2025. (HANDOUT / AFP)
Olga Komleva, 46 ans, anciennement bénévole pour le parti d'Alexeï Navalny, au tribunal de la ville d'Oufa (Russie), le 29 juillet 2025. (HANDOUT / AFP)

Un nouvel exemple de répression en Russie. Une journaliste a été condamnée, mardi 29 juillet, à 12 ans de prison pour avoir "participé aux activités d'une communauté extrémiste" en travaillant avec Alexeï Navalny, défunt opposant au Kremlin. Il lui est aussi reproché d'avoir "diffusé délibérément de fausses informations sur les actions des forces armées" alors qu'elle couvrait l'offensive en Ukraine pour le média indépendant RusNews.

Si elle rejette les accusations portées à son encontre, la journaliste russe est apparue souriante et a lancé "Je vous aime tous" à un groupe de personnes venues la soutenir après avoir entendu le verdict, selon une vidéo diffusée par RusNews. 

Une bénévole pour l'organisation anticorruption d'Alexeï Nalvany

Agée de 46 ans, Olga Komleva était une bénévole pour l'organisation anticorruption d'Alexeï Nalvany, avant qu'il ne soit interdit pour "extrémisme" par la justice russe en 2021, selon le média indépendant Mediazona. Le mouvement de l'ancien principal opposant au président russe Vladimir Poutine fait l'objet d'une répression sans merci des autorités depuis de nombreuses années. Cette chasse du pouvoir a d'ailleurs poussé la plupart de ses partisans vers l'exil à l'étranger.

Les médias indépendants font également l'objet d'une répression en Russie et la plupart de leurs journalistes ont quitté le pays. D'autres ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour divers motifs.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.