Guerre en Ukraine : la Finlande ferme la moitié de ses points de passage frontaliers avec la Russie
Dans la nuit de vendredi à samedi, la Frontière a fermé quatre postes-frontières, conséquence indirecte du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Elle accuse Moscou de laisser des migrants sans papiers franchir sa frontière.
La Finlande a fermé, dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 novembre, quatre postes-frontières avec la Russie, soit la moitié de ses points de passage frontaliers avec ce pays. Helsinki accuse Moscou de tenter de déstabiliser le pays en laissant des migrants sans papiers franchir la frontière. "Un nombre croissant de migrants sans papiers se sont présentés au sud-est de la Finlande ces dernières semaines, la plupart venus à vélo. Aujourd'hui, nous en avons encore eu 60", a déclaré à l'AFP Jussi Vainkka, un responsable des gardes-frontières au poste-frontière de Nuijamaa. Avant, la Russie "ne laissait pas ces migrants venir en Finlande sans les papiers nécessaires, a-t-il ajouté. C'est le principal changement que nous avons constaté."
La Finlande, qui partage une frontière de 1 340 km avec la Russie et a adhéré à l'Otan en avril, a constaté depuis fin août un afflux de migrants sans visa originaires du Proche-Orient et d'Afrique, en particulier d'Irak, Somalie et Yémen. "Nous sommes préparés à de nombreux scénarios. Voyons ce qu'il va se passer et nous réagirons si nécessaire", a dit le responsable des gardes-frontières. Ces propos font écho à ceux du Premier ministre finlandais, Petteri Orpo, qui a déclaré jeudi que la Finlande s'était "préparée à différentes sortes d'actions, d'actes de malveillance de la part de la Russie, donc la situation n'est pas une surprise".
La fermeture des quatre postes-frontières est prévue jusqu'au 18 février 2024, quatre autres points de passage restant ouverts dans le nord de la Finlande. Les relations entre les deux voisins se sont considérablement détériorées depuis février 2022 et l'invasion russe en Ukraine, une attaque qui a conduit la Finlande, inquiète pour sa propre sécurité, à rejoindre l'Otan.
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