Suspension de l'examen des demandes d'asile de Syriens : "Il faut attendre", car "on est dans une situation incertaine, mouvante", estime l'OFII
Le directeur de l'Office français de l'immigration et de l'intégration rappelle que la France n'est historiquement pas une destination privilégiée des migrants syriens.
"Il faut attendre", car "on est dans une situation incertaine, mouvante", explique le mardi 10 décembre sur franceinfo Didier Leschi, directeur de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, alors que la France envisage de suspendre l'examen des demandes d’asile d’exilés syriens.
Plusieurs pays européens, dont L'Autriche, l'Allemagne, la Suède, le Danemark, le Royaume-Uni notamment, annoncent remettre en cause la politique d'accueil des réfugiés syriens au lendemain de la chute du régime de Bachar al-Assad. Ils estiment qu’il est difficile d’évaluer "les motifs de protection" au vu de la situation du pays.
"En France, toute personne syrienne qui veut continuer à déposer une demande d'asile pourra le faire. La Convention de Genève prévoit de réexaminer les situations des pays et en fonction de la situation des pays, de donner ou pas le statut", explique Didier Leschi. "On est tous contents, en tout cas, moi, je le suis, que Bachar al-Assad soit tombé. J’espère que la situation devienne apaisée en Syrie", ajoute-t-il.
La France, pas une destination privilégiée des Syriens
Depuis le début de l’année, 132 000 Syriens sont entrés en Europe dont 1 745 demandes en France. "La France n'est pas un pays spontané d'accueil des demandeurs d'asile syriens. Ils vont d'abord vers l'Allemagne, l'Autriche, vers les pays d'Europe du Nord. Historiquement, la France n'est pas le pays où les Syriens souhaitent spontanément aller", affirme Didier Leschi.
Les capitales européennes sont dans l’expectative. Elles attendent de voir comment la situation va évoluer en Syrie dans les prochaines semaines : "On est dans une situation mouvante. Par exemple, on peut penser et on espère que non, que les chrétiens de Syrie aient peur ou soient persécutés. À ce moment-là, on peut avoir un afflux. Historiquement, on a des liens très importants, en particulier avec cette communauté chrétienne syrienne."
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