Tsahal aurait utilisé des boucliers humains à Gaza
L'ONG de vétérans israéliens "Breaking the Silence" révèle les "pratiques acceptées" au sein de l'armée israélienne
L'ONG de vétérans israéliens "Breaking the Silence" révèle les "pratiques acceptées" au sein de l'armée israélienneL'ONG de vétérans israéliens "Breaking the Silence" révèle les "pratiques acceptées" au sein de l'armée israélienne
Selon les témoignages anonymes de trente soldats engagés dans les combats durant l'offensive israélienne à Gaza du 27 décembre au 18 janvier, les soldats israéliens ont utilisé des civils comme boucliers humains.
L'armée israélienne rejette ces accusations et ajoute que "la plupart des témoignages sont anonymes et manquent de détails".
Breaking the Silence
Dans son rapport, l'organisation de soldats vétérans israéliens "Breaking the Silence" révèle les "pratiques acceptées" au sein de l'armée israélienne.
Il s'agit selon elle de "la destruction de centaines de maisons et mosquées sans que cela n'ait d'objectif militaire, l'emploi de phosphore en direction de zones habitées, la mort de victimes innocentes tuées avec des armes légères, la destruction de propriétés privées et (...) une atmosphère permissive dans la structure de commandement qui a permis aux soldats d'agir sans contraintes morales".
L'ONG ajoute que "les témoignages prouvent que la manière immorale dont la guerre a été menée était due aux systèmes en place et non aux soldats individuellement". L'autorité militaire serait-elle mise en cause?
L'armée israélienne a rejeté ces accusations, affirmant dans un communiqué que selon ses propres enquêtes, "il est clair que les soldats des forces armées israéliennes ont opéré en accord avec les lois internationales et les ordres qu'ils ont reçus, en dépit des combats difficiles et complexes."
Tsahal ajoute que "la plupart des témoignages sont anonymes et manquent de détails qui permettraient à l'armée d'enquêter, de les confirmer ou de les récuser". En résumé, l'armée israélienne dit rejeter ces accusations mais elle se dit également incapable de les récuser par manque "de détails".
1.400 morts dont 900 civils
L'offensive de l'armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza a fait plus de 1.400 morts, dont plus de 900 civils, et 5.000 blessés palestiniens, selon un bilan des services médicaux palestiniens. Côté israélien, selon les chiffres officiels, dix militaires et trois civils ont été tués.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter