Un virus informatique américain aurait retardé de cinq ans le programme nucléaire iranien
Selon le New York Times, les États-Unis et Israël ont développé un virus informatique avec lequel ils ont attaqué la centrale nucléaire de Natanz, en Iran. Cette attaque aurait permis de ralentir l'avancement du programme nucléaire iranien.
Une arme informatique, mise en place par George Bush et utilisée par Barack Obama. Ce n'est pas le scénario d'un nouveau James Bond, mais les informations bien réelles qui révèlent nos confrères du New York Times . Selon les experts du programme "Stuxnet" qui ont développé le virus, cette attaque aurait permis de retarder de cinq ans la mise en place du programme nucléaire iranien :
"Cela nous a permis de gagner du temps. Il a d'abord fallu passer d'une administration à une autre en préservant le projet. Ensuite, il a fallu donner un peu plus de temps à Obama pour trouver des alternatives, comme les sanctions, etc."
Les gouvernements américain et israélien n'acceptent que depuis peu d'évoquer Stuxnet, détecté en 2010 sur le site iranien d'enrichissement d'uranium de Natanz. L'objectif de cette "arme informatique" très élaborée
était de retarder les activités suspectes de la République islamique sans recourir à la force, de façon à gagner le temps nécessaire à l'adoption de sanctions efficaces.
Pendant les premiers mois de sa présidence, Barack Obama avait donné l'ordre d'intensifier les recherches et de lancer des attaques informatiques de plus en plus complexes en direction des principaux sites iraniens d'enrichissement d'uranium, explique le New York Times. Cela dit, la Maison blanche nie toute fuite contrôlée du virus dans "la nature". Du bout des lèvres, le ministre israélien des Affaires stratégiques — Moshé Yaalon, se défend :
"Il est justifié, pour quiconque considère la menace iranienne comme une menace significative, de prendre différentes mesures, y compris celle-là, pour la stopper."
D'autres "armes informatiques" ont été découvertes depuis Stuxnet. La compagnie Kasperki Lab a ainsi signalé récemment l'existence de Flame, qui a infecté des milliers d'ordinateurs au Moyen-Orient. Les autorités iraniennes avaient par ailleurs annoncé fin 2011 la découverte de "Duqu", autre arme inspirée de Stuxnet.
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