Mort du pape François : Donald Trump annonce qu'il se rendra aux obsèques du souverain pontife

Ce direct est terminé.

Les obsèques du pape François, mort lundi 21 avril à l'âge de 88 ans, auront lieu dans quelques jours à Rome. De nombreux dirigeants s'y rendront et Donald Trump en fera partie : le président des Etats-Unis a annoncé lundi qu'il irait au Vatican en compagnie de son épouse. "J'irai avec Melania aux obsèques du pape François à Rome. Nous sommes impatients d'y être !", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, alors que sa politique anti-migrants a été souvent critiquée par le défunt chef de l'Eglise catholique.

Le corps du pape exposé à partir de mercredi ? Le pape François a succombé à un accident vasculaire cérébral, ont annoncé les services du Vatican dans la soirée. Le corps du pape François devait être mis en bière à 20 heures dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, où il habitait depuis son élection, selon le Saint-Siège. Celui-ci envisage par ailleurs d'exposer le corps du souverain pontife à partir de mercredi, dans la basilique Saint-Pierre. Son directeur Matteo Bruni précise que la confirmation de cette annonce aura lieu mardi, à l'issue de la première Congrégation des cardinaux.

Paris rend hommage au pape. Une messe a été organisée à la cathédrale Notre-Dame de Paris en hommage au pape François à partir de 18 heures. Plus tôt dans la journée, les cloches de la cathédrale ont sonné 88 coups à 11 heures. Les "88 coups pour 88 années de vie", selon le service de presse de la cathédrale Notre-Dame, ont été conclus par une grande volée des cloches. Une grande veillée de prière doit par ailleurs avoir lieu tout au long de la soirée. La tour Eiffel doit s'éteindre lundi soir en son hommage, a annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo, ajoutant qu'elle proposerait qu'un lieu, à Paris, porte son nom. 

Le souverain pontife a "appelé l'humanité à croire en la fraternité", salue la Conférence des évêques de France. Le pape François a "appelé l'humanité à croire en la fraternité, notamment en s'appuyant sur le dialogue entre les religions, et à prendre en compte en priorité les besoins (...) des personnes pauvres", a salué, en hommage, la Conférence des évêques de France (CEF). Le pape François a aussi "marqué la pratique pastorale de l'Eglise par son style simple, encourageant", a rappelé Eric de Moulins-Beaufort, le président de la CEF, dans ce communiqué.

De nombreux hommages. "Tout au long de sa vie, il s'est battu pour plus de justice", a réagi Emmanuel Macron, lundi matin, depuis Mayotte, adressant "ses condoléances aux catholiques du monde entier". Le pape François "a inspiré des millions de personnes, bien au-delà de l'Eglise catholique, par son humilité et son amour si pur pour les plus démunis", a salué de son côté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Les réactions internationales s'accumulent depuis l'annonce de la mort du souverain pontife. 

Le pape hospitalisé le 14 février. Agé de 88 ans, le souverain pontife avait été admis à l'hôpital Gemelli de Rome pour une bronchite, après être apparu pendant plusieurs jours affaibli et essoufflé. Le Vatican avait ensuite précisé qu'il souffrait d'une "infection polymicrobienne des voies respiratoires", puis révélé quatre jours plus tard qu'il était atteint d'une pneumonie touchant les deux poumons, son tableau clinique étant décrit comme "complexe". Il était sorti de l'hôpital le 23 mars.

A la tête de l'Eglise catholique depuis 2013. L'élection de ce jésuite argentin, après la renonciation de son prédécesseur Benoît XVI, avait été décrite comme "un coup de tonnerre". Le 13 mars 2013, Jorge Mario Bergoglio avait été désigné à la surprise générale par les 115 cardinaux réunis en conclave au Vatican. Une première pour un Sud-Américain. Engagé pour les plus pauvres, sensible au sort des migrants et à l'écologie, il avait choisi son nom, François, en allusion à Saint-François d'Assise, le frère des plus pauvres.