Bygmalion : la garde à vue de Franck Louvrier, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, est levée
L'actuel président de Publicis Events est entendu à Nanterre depuis jeudi matin par les enquêteurs de l'office anticorruption de la police judiciaire.
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Franck Louvrier, l'ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, a été placé en garde à vue pui relâché, jeudi 7 mai à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Bygmalion, du nom de cette société d'événementiel qui aurait émis de fausses factures permettant de dissimuler des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012.
Actuel président de Publicis Events, Franck Louvrier a été entendu jeudi par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions fiscales et financières. "L'audition a permis d'éclairer les enquêteurs sur les rôles et les responsabilités de chacun pendant la campagne présidentielle de 2012. Aucune charge n'a été retenue contre moi après ces dix heures d'audition", a-t-il déclaré à l'AFP.
Selon Europe 1, il avait reçu une convocation pour être auditionné à 9 heures. Le domicile de l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy avait été perquisitionné en janvier 2015, toujours dans le cadre de cette enquête..
Aucun protagoniste n'a mis en cause Nicolas Sarkozy
Dans cette affaire de fausses factures présumées, la justice cherche à déterminer quelle connaissance les politiques avaient de la fraude. Les enquêteurs ont la conviction qu'un système frauduleux avait été mis en place pour que l'UMP prenne en charge environ 18,5 millions d'euros de dépenses de la campagne, auprès d'Event and Cie, filiale de Bygmalion. Objetcif : empêcher que ces dépenses ne soient inscrites au budget de campagne et n'explosent le plafond autorisé, qui a finalement tout de même été dépassé.
Les juges d'instruction ont déjà mis en examen dix personnes dans ce dossier : quatre anciens cadres de Bygmalion, dont trois ont reconnu leur participation ou leur connaissance de la fraude, trois ex-cadres de l'UMP et trois responsables de la campagne, dont son directeur Guillaume Lambert, qui, eux, nient toute implication dans un système de fausses factures. Jusque-là, aucun protagoniste n'a mis en cause l'ancien chef de l'Etat.
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